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Riyoko Ikeda est née le 18 décembre 1947 à Osaka, au Japon. Ce qu'on sait d'elle, c'est qu'elle a toujours aimé le dessin, au point d'interrompre ses études de littérature et de philosophie, à l'université de Tokyo Kyoiku. Elle a fait partie du Groupe de l'an 24. Elle est maintenant chanteuse professionnelle.Riyoko Ikeda montre sa décoration de chevalier de la Légion d’honneur, pendant la conférence de presse.
En 1967, elle fait ses débuts de mangaka avec «Bara Yashiki no Shôjo » ("La Jeune Fille de la Demeure des Roses"). Cinq ans plus tard, "Versailles no Bara" ("La Rose de Versailles"/ "Lady Oscar"- dans la v.f.:) est publié dans "Shûkan Margaret", hebdomadaire de mangas pour jeunes filles. "Versailles no Bara" connaît alors un énorme succès, et il est vite proposé sous diverses formes: dessin animé, opérette, film cinématographique...
Après avoir choisi la Révolution française comme toile de fond de son récit, Riyoko Ikeda s'intéresse à la Révolution russe, et commence un nouveau manga: la publication d'"Orpheus no Mado" ("La Fenêtre d'Orphée") débute en 1981. C'est un manga qui vaudra à l'auteur d'être lauréate du 9e Prix d'Excellence de l'Association japonaise des Auteurs de Mangas.
A partir de 1982, la créatrice de "Lady Oscar" élargit son champ d'action. Elle commence à écrire des articles de fond pour des magazines "grand public", comme l'"Asahi Journal": on peut y lire l'opinion de l'auteur sur la condition des femmes, ou encore son point de vue sur des faits historiques marquants.
En 1999, elle décroche un nouveau diplôme en sortant de la prestigieuse Université de Musique de Tokyo. Depuis, elle parcourt le Japon, accompagnée du pianiste Hiroshi, et elle remplit les salles de concert.
Aujourd'hui, il reste peu de domaines auxquels elle n'a pas encore touché. Elle est mangaka, écrivain, essayiste, traductrice, comédienne et chanteuse...
Une femme pour le moins polyvalente !
(source kana)la Censure
Invitée l’an dernier en Italie, Riyoko Ikeda a découvert que l’on a censuré le passage du mariage entre Lady Oscar et son amoureux André, se souvenant aussi que les scènes intimes ont été victime de réticences lors de leur publication au Japon. « Mais c”est indispensable ». Si l’on supprime cela, on vide l”œuvre de sa substance. A la fin de la rencontre, elle réagit à la menace récente qui pèse sur le manga suite à une proposition du gouvernement métropolitain de Tokyo de censurer la représentation du sexe dans le manga. Par principe, Ikeda se positionne clairement contre tout ce qui porte atteinte à la liberté d”expression et lance en guise de mot de la fin : « Quand un mangaka ne peut pas s”exprimer, il lui faut se battre. Peut-être qu”un jour Lady Oscar sera interdit. Mais si c’est le cas, j’en serai honorée ! »
source manga-arte blogGothic & lolita bible dont elle illustre plusieurs couvertures.Bibliographie source wikipédia
- 1967 : Bara Yashiki no Shôjo
- 1972 : La Rose de Versailles - 10 vols (Lady Oscar)
- 1974 : Shoko No Etude - 1 vol
- 1974 : Claudine - 1 vol
- 1975 : Oniisama e - 3 vols
- 1976 : Orpheus no Mado - 18 vols (La fenêtre d'Orphée)
- 1982 : Jotei Caterina - 5 vols (L'impératrice Catherine)
- 1985 : Versailles no Bara Gaiden - 2 vols
- 1986 : Eroica - 11 vols (La gloire de Napoléon)
version anglaise- Bara Yashiki no Shōjo (1954) — short story
- Soyo Kaze no Mary — short story
- Francesca no Shouzou (1969)
- Sokoku ni Ai o (1969)
- Freesia no Asa (1970)
- Futari Pocchi (1971)
- Ikite te Yokatta! (1971)
- Jinchouge (1971)
- Mariko (1971)
- Sakura Kyou (1972)
- Berusaiyu no Bara (1972) — The Rose of Versailles
- Shiroi Egmont (1973)
- Yureru Soushun (1973)
- Shōko no Etude (1974)
- Oniisama e (1975)
- Orpheus no Mado (1975)
- Claudine (1978)
- Ayako (1980)
- Epitaram: A Wedding Song (1981)
- Aoi Zakuro (1983)
- Jotei Ecatherina (1983)
- Berusaiyu no Bara Gaiden (1984) — extra chapters for The Rose of Versailles
- Eikou no Napoleon – Eroica (1986)
- Glass no Yami (1987)
- Mijo Monogatari (1988)
- Kasuganotsubon - Kefuzo Kataku o (1989)
- Porando Hishi Ten no Hate Made (1991) — Poland's Secret Story: To the Borders of Heaven
- Shoutoku Taishi (1991)
- Fuyu no Shukusai (1997)
- Elizabeth (1999) — text only; art by Erika Miyamoto
- Niberunku no Yubiwa (2000) — Der Ring des Nibelungen
- Ikeda Riyoko the Best: Ai to Tatakau Onnatachi (2001)
- Falcon no Meikishu (2004)
- Ai wa Waltz ni Nosete (2005)
- BeruBara Kids (2006) — The Rose of Versailles Kids (parody)
- Haru no Yuki (2006) — Spring Snow
- Taiyou Shijinki (2007)
- Taketori Monogatari (2014)
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Tombée entre les griffes d'un réseau de prostitution, la jeune Zara se réfugie auprès d'une vieille dame, elle aussi marquée par la violence masculine...
Un thriller doublé d’un mélodrame d’une noirceur sans concession, adapté du roman multiprimé de Sofi Oksanen.
Zara, jeune mineure, part vers l'ouest de l’Estonie, en croyant qu'une place d'employée d'hôtel l'attend. Elle tombe en fait dans les filets d'un réseau de prostitution russe. Battue et violée, elle arpente bientôt les trottoirs des zones industrielles. Une nuit, Aliide, une vieille femme vivant recluse à la campagne, la découvre, gisant sans connaissance devant chez elle, et lui ouvre sa porte. D'abord méfiantes, les deux femmes apprennent qu'elles ont en commun la violence infligée par les hommes. Pendant l'occupation soviétique, Aliide, elle aussi, a consenti à nombre de sacrifices pour survivre. Mais le temps est compté : la mafia russe a pris Zara en chasse.
Histoire sanglante
Le réalisateur finlandais Antti Jokinen adapte avec un réalisme cru le roman multiprimé – il a notamment obtenu le Fémina étranger en 2010 – de sa compatriote Sofi Oksanen, plongée incisive et d'une rare violence dans les exactions commises en Estonie au cours des dernières décennies. À travers la relation et les épreuves de ses deux héroïnes, le film retrace l’histoire récente, éclaboussée de sang, de l'Estonie, depuis l’occupation soviétique, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à un présent rongé par les mafias russes. Naviguant entre passé et présent et adoptant le parti-pris de ne jamais détourner les yeux de la souffrance, le cinéaste signe un thriller doublé d’un mélodrame d’une noirceur sans concession.
mon avis un film très sombre et avec des passages d'une violence crue à travers le destin deux femmes brisées par les hommes , un film plutôt pour un public avertis certaine passages sont très violent
Sofi Oksanen est une écrivaine finlandaise, née à Jyväskylä le 7 janvier 1977. Son troisième roman, Puhdistus (Purge), qui a reçu de nombreux prix en Finlande, l'a fait connaitre en France, où il a également été primé avec le prix Fémina du livre étranger et le prix du roman FNAC .
source Arte Film et Wikipédia
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