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    Chapitre 17 : en route vers l'Ecosse

     

     

     

    Millicent jubilait! Elle allait aussi récupérer l'argent et les terres des Carrington en plus de celles de son époux et de sa famille. Étant fille unique, et grâce à son secret qu'elle espérait qu'il sortirait en temps voulu.

     

     

    Flanny se sentait au plus mal, revoir le père biologique d'Oliver l'avait perturbée en plus de sa querelle avec Terry qui avait découlé sur leur rupture. Albert s'inquiétait de son brutal changement d'humeur et il voulait l'aider.

     

     

    Eléonore avait la nausée. Elle se sentait responsable de la rupture de son amie avec son fils.

    Elle craignait que Terry parle à son père de sa fille Sarah.

     

    Elle avait rencontré son futur époux trois jours après sa dernière rencontre avec Richard.

    Alors qu'elle se sentait terriblement humiliée par lui, Eléonore avait essayé de se suicider en se jetant d'un pont, mais Georges avait réussi à la convaincre de renoncer et au bout de quelques jours elle entama une relation amoureuse avec lui.

     

    Terry voulait partir tout de suite dans son domaine en Écosse, mais Candy trouvait qu'il s'énervait trop et essayait de le raisonner.

     

     

     

    Alistair et Archibald furent ravis de découvrir que les mannequins de leurs émissions télé étaient leurs coups de foudre. Alistair oublia de dire à son frère la découverte importante qu'il avait faite, il était sûr que c'était vraiment lui.

     

     

    Flanny reçut le message du pigeon avec la carte de Terry qui lui avait écrit avec amour, mais c’était le message de Candy qu’elle avait écrit en douce.

     

    Flanny fut touchée par une si jolie cette déclaration d'amour et l'appela tout de suite sur son téléphone pour s'excuser. Terry lui pardonna et lui demanda de reprendre sa bague de fiançailles.

     

     

     

    À Lakewood, Sarah jubilait. Sa sœur était plongée dans un profond sommeil duquel nul ne pouvait la sortir. Son mari Vincent Brown était décédé en mer, son navire ayant fait naufrage, et encore moins Georges bloqué dans leur monde supposé seul et dépressif au vu de la vision qu’avait aperçue Sarah.

     

    Rosemarie avait rencontré Vincent Brown le père d’Anthony quelques années après la rupture avec Georges. Elle avait fait sa connaissance au pensionnat lors d’un cours nautique. Il était l'instructeur en charge. Elle avait fui pour le rejoindre à l'annonce de la grande tante Elroy de la marier à Raymond  Legrand  le futur époux de Sarah ou son frère un gros chauve, pour l'épouser en dépit des conventions et de la grande tante, qui fut déçue de découvrir qu'il n'appartenait pas à la même classe sociale, lui, fils de simple marin.

     

    Vincent Brown ne possédait pas une immense richesse comparé à Rosemarie. Il fut surpris qu'une femme de ce niveau s'intéresse à lui pauvre matelot et à ses heures perdues professeur de cours nautique. Il possédait la même droiture que Georges et la même vision du monde c'est ce qui charma beaucoup Rosemarie.

     

     

    Le père d’Oliver alla rejoindre sa mère biologique, dont il avait remué contact il y a peu de temps. Il l'informa qu'il avait rencontré la mère de son fils, et qu'il avait demandé la garde partagée et sa mère lui cria,

     

    -Pauvre crétin il faut absolument que toi seul possède le droit de garde, pour avoir ce qui nous revient de droit, t’es qu'un abruti! Je vais devoir encore régler ce problème toute seule.

     

    -Mais ce n’est pas juste.

     

    -Mon fils, c'est la vie.

     

    -Mais comment obtenir le droit de garde de Flanny qui est irrévocable?

     

    -T'inquiète, maman trouvera.

     

    Stuart était son prénom. Il avait été abandonné à l'orphelinat par sa mère contrainte de le faire, il l'avait retrouvée il y a peu de temps pour le meilleur et le pire, il ne savait dans quel guêpier il s'était foutu.

     

     

     

    Albert se sentait de trop chez Flanny qui elle ne voulait pas le laisser repartir de chez elle sans qu'il ait au moins retrouvé sa mémoire ou un logement décent.

     

    -Albert ce n’est pas sérieux où allez-vous vivre, vous n'avez pas d'argent?

     

    -Mais je ne désire pas être un boulet! Et pour votre fiancé...

     

    -Non vous ne l'êtes pas et le temps que vous trouverez un logement, vous pouvez rester dans ma chambre d'amis et pour Terry la situation est plus compliquée, ne vous inquiétez pas pour lui.

     

    Flanny n'osa pas lui demander de réparer le robinet qui fuyait de temps en temps.

    Mais Albert l'avait réparé sans qu'elle doive lui demander. Cela faisait des semaines qu'elle demandait à Terry de le réparer ou de lui trouver un plombier pour le faire mais le jeune lui répondait qu'il était trop occupé.

     

     

     

    John Doe, pour son premier jour de travail souffrait de violents maux de tête. Tout tournait autour et un visage d'une magnifique jeune femme lui apparaissait. Blonde aux yeux verts, elle tenait dans ses bras un bébé qui devait être le sien et puis plus rien. Il était en sueur et se demandait qui était cette mystérieuse femme, il ressentit aussi un autre sentiment comme si cette femme était trop bien pour lui et qu'elle lui était interdite.

    Un prénom lui revint en tête, Rosemarie, ma tendre Rosemarie, mon amour.

     

     

     

    Archibald et Alistair enregistraient leur premières émissions télévisées, Alistair ne faisait que des gaffes. Toutes ses inventions ne fonctionnaient pas et soit lui explosaient au visage ou ne voulaient pas fonctionner.

     

    Patty le trouvait de plus en plus charmant, sa maladresse, son regard noisette la troublait beaucoup.

     

    À la fin de l'enregistrement les frères Cornwell proposèrent à Patty et Annie d'aller au parc déguster une bonne glace.

     

    Archibald trouva une idée qui allait révolutionner le monde de la mode et pour le moment il profitait des instants passés avec Annie ,  mais il n'avait pas tiré pour autant un trait sur Candy contrairement à son frère qui comprit vite que son amour était à sens unique, Patty était différente il l'aimait encore plus qu'il avait aimé Candy.

     

     

     

    Mlle Pony et Sœur Maria s'inquiétaient beaucoup du sort de Tom Steeve leur ancien pensionnaire; il était condamné à mort par la nouvelle reine Sarah Legrand qui s'était jurée de venger la mort de son frère. Elles connaissaient l'existence de la magie noire dans ce monde et craignaient pour la vie de Tom.

     

     

     

    Eliza s'ennuyait au palais et en avait marre de devoir porter des habits noirs. Sa mère lui dit,

     

    -Eliza on est obligé de faire voir au peuple qu'on est en deuil.

     

    -Mais pourquoi ?

     

    -C'est pour montrer notre attachement au décès de mon royal frère.

     

    Neil entra et dit à sa sœur,

     

    -Mais Eliza le noir est une couleur parfaite. Tu as l'air beaucoup plus mince ainsi!

     

    -Neil, répète pour voir, t’as qu'as dire que je suis grosse!

     

    -Mais non sœurette, mais t'aimerais pas porter des vêtements plus saillants pour séduire lord ferguyyyyy?

     

    Et Neil comme un enfant s'amusait à dire,

     

    -Eliza est amoureuse de ...

     

    -La ferme, Neil!

     

    Sarah éleva la première fois de sa vie sa voix sur ses enfants. Sarah avait d'autre préoccupation que de s'occupe des amouerettes de ses enfants

     

    -Ça suffit! Taisez-vous!

     

    Neil et Eliza blêmirent, ils furent surpris du brutal changement d'humeur de leur mère et des mots qu'elle marmonna,

     

    -Ils vont me le payer très cher, Lakewood j’aurai ta peau!

     

    -Mais, mère...

     

    Sarah ne l'écoutait pas. Elle s'en alla s'isoler dans son laboratoire sous-terrain et écouter la voix qui lui donnait ses instructions, elle paraissait comme possédée.

     

     

     

    Flanny remercia Albert des réparations qu'il venait d'effectuer chez elle, elle trouva ça pratique d'avoir un homme qui savait bricoler à la maison, elle lui proposa de garder Oliver le temps qu'elle puisse retrouver Terry pour avoir une explication dans leur lieu à eux, symbole de leur romance, la ruelle où il avait rencontré Flanny.

     

    Terry fut surpris de découvrir le message de Flanny sur son téléphone. Elle s'excusait presque. Elle lui demandait de la rejoindre dans leur lieu secret à eux. Il laissa seule Candy à l'appartement avant de lui promettre qu'il ferait tout son possible pour retrouver son fiancé Albert.

     

    Terry arriva en avance. Il était très anxieux et appréhendait beaucoup leurs retrouvailles.

    Flanny portait une simple robe noire et elle avait l'air plus élégante. Terry fut ravi de la revoir. Malgré tout ce que pensaient les collègues infirmières de Flanny, Terry aimait Flanny à sa manière. Flanny ne put rien lui dire. Terry prit sa main pour remettre sa bague de fiançailles.

    Il pensait à ce moment que c'était le meilleur choix qu'il faisait, cette femme était parfaite pour lui.

     

    -Flanny garde-la, elle est à toi. Je me suis conduit comme un enfant ce matin. J'aurais dû t'appeler pour la fille que j'ai ramenée chez moi. Quelqu'un a essayé hier soir d'abuser d'elle dans le parc, et je l'ai secourue. Elle a perdu la trace de son fiancé.

     

    -Ne dis rien, je n’ai pas besoin de tout savoir, j’ai un service à te demander.

     

    -Lequel?

     

    -Oliver doit partir en vacances d'été en Ecosse, pourrais-tu l'accompagner?

     

    -Bien sûr, c'est mon devoir de veiller sur lui, si je t'avais pas rencontré Dieu sait où je serais en ce moment, j’aurais pu être tué dans cette ruelle.

     

    -Chut, c'est du passé.

     

     

    Mlle Pony était entrée en contact avec le capitaine d'un navire marchand qui faisait le transport de bois précieux. Il lui proposa de l'aide à mettre Tom à l’abri dans l'île située au nord du royaume où toute forme de magie noire ne pouvait exister.

     

    C’était un homme malheureux qui avait tout perdu et devait se cacher, il avait de graves problèmes à régler et seul en mer il pouvait les fuir.

     

     

     

    Candy s'inquiétait, seule dans l’appartement de Terry. Elle voulait savoir s'il avait réussi grâce à son aide à reconquérir Flanny et pourquoi il avait appelé l'amie de Flanny « maman ».

    Elle découvrit par hasard une photo où était écrit « Pour mon fils Terry, avec tout mon amour, ta maman ». Terry rentra et découvrit Candy avec la photo de sa mère. Il s'énerva et lui dit,

     

    -J’aimerais savoir pourquoi vous fouillez dans mes affaires!

     

    -Mais, c’est votre faute si vous ne laissiez pas traîner n'importe où vos affaires!

     

    -De quoi je me mêle?

     

    -Cette femme sur cette photo est votre mère?

     

    -Oui mais ça ne vous regarde pas, je la hais!

     

    -Pourquoi avoir gardé la photo?

     

    Terry prit la photo et la déchira sous le regard ébahi de Candy qui trouvait ce jeune homme étrange, ni ange ni démon. Quel secret pouvait-il cacher dans son cœur? Pourquoi était-il aussi amer?

     

    Candy se demandait si sa fiancée savait que son amie était la mère de Terry.

     

    -Si vous commencez ça, je ferais mieux de partir tout de suite.

     

    -Mais Candy, dehors c'est dangereux! Je vous ai promis de retrouver votre fiancé et je le ferai. Vous pouvez vous installer dans ma chambre d'amis et cette fois tâchez de ne pas découper dans mes rideaux pour vous fabriquer une robe.

     

    -Mais pourquoi voulez-vous que je reste chez vous si vous me trouvez insupportable?

     

    Oubliant Flanny pour un instant répondit Terry,

     

    -J'aime beaucoup quand vous vous mettez en colère car vos taches de son ressortent.

     

    -Espèce de... et Candy s'enfuit en claquant la porte. Elle trouva refuge dans la chambre d'amis.

     

    -Attendez Taches de son avant que vous ne fassiez une carnage.

     

    Terry partit dans sa chambre lui donner un vêtement pour la nuit. Il hésita longuement entre la nuisette transparente de Suzanna Marlowe ou le pyjama en satin de Jasmine qu'il trouva plus convenable; la nuisette était beaucoup trop transparente, autant qu'elle dorme nue car elle ne cachait rien du corps de celle qui la porte.

     

    -Candy, j'ai un pyjama pour vous. Soyez aimable et arrêtez de découper mes rideaux. Bon, ce n’est pas grave car j'avais l'intention de les changer. Je n’aimais pas vraiment les motifs fleuris et votre robe est très jolie.

     

    Et il lui déposa le dit pyjama devant la porte.

     

    Candy fut heureuse de découvrir que Terry trouvait sa robe belle.

     

    Terry se demanda pourquoi il était toujours aussi insupportable quand il lui parlait. Son cœur battait plus vite aussi, qu’est-ce qu'elle est inspirante, elle m’enivre. Flanny est plus calme et lointaine quand je lui parle. Pourquoi je ressens ce besoin de titiller Candy?

     

    Sir De Villiers dans l'appartement d'Eléonore lui proposa de partir en vacances en Ecosse, ravie de cette annonce. Eléonore l'annonça à sa fille Sarah qui pourrait passer ses vacances avec son amoureux Oliver.

     

    De son prénom complet Sarah-Jane Baker était la fille d'Eléonore Baker et de sir de Villiers, Georges.

     

     

     

    Terry était seul allongé dans son lit quand il entendit des bruits. Candy marchait comme une somnambule dans son appartement et marmonnait,

     

    -Non Albert, ne partez pas, attention!

     

    Terry reçut comme un coup de poignard dans son cœur et il essaya de réveiller Candy.

     

    -Candy, c'est moi Terry.

     

    -Non Albert, ne meurt pas, je t'aime mon amour.

     

    Il ressentait encore plus ces douleurs dans son cœur. Il la prit dans ses bras après qu'elle s’était évanouie. Dormez, Taches de son, je veillerai sur vous. Pourquoi avoir dit qu’Albert était mort je n'y comprends rien, moi, elle a dû faire un terrible cauchemar.

     

     

     

    Nathalie était ravie car son cours de dessin se passait fort bien et Albert était le modèle, sa professeur Yumette  avait fini de peindre la toile qu'elle présenterait au salon officiel des artistes peintres. Albert en dieu grec.

     

     

    Terry se réveilla le matin et fut surpris de découvrir Candy qui lui annonça,

     

    -Merci Terry mais je dois partir le plus rapidement en Ecosse.

     

    -Attendez, Taches de son.

     

    -Mais arrêtez de m'appeler Taches de son! Mon est Candy White Ardley.

     

    -Mais...

     

    Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Candy était partie. Il frappa à sa porte.

     

    -Candy, je peux vous accompagner? Ma famille possède un domaine, j’aimerais que vous y séjourniez.

     

    -Mais pourquoi faites-vous tout cela pour moi?

     

    Terry remarqua la nouvelle robe de Candy et le tissu ne lui était pas inconnu.

     

    -Mais Candy où avez-vous trouvé cette nouvelle robe?

     

    -Vous l'aimez?

     

    -Non Candy, ce n’est pas mon tapis?

     

    -Vous avez dit de ne plus utiliser vos rideaux!

     

    -Il faut qu'on parte vite sinon mon appartement va être dans un drôle d'état...

     

    -Vous avez bon goût.

     

    -Ce n'est pas moi qui ai décoré cette chambre.

     

    -C'est qui?

     

    -Personne, répondit-il sur un ton plus amer. Faites vite vos valises, je vous attends au salon.

     

    Il appela Flanny pour lui demander s'il pouvait par la même occasion accompagner son fils dans son camp de vacances.

     

    C’était son ex Suzanna Marlowe qui avait décoré cette chambre pour leurs futurs enfants, elle dut le quitter par crainte que son comportement à l'époque destructeur lui nuise et lui ferme à tout jamais les portes d'Hollywood.

     

     

     

    Richard arriva enfin de son long voyage et il fut surpris de découvrir en sortant de l'hôtel le Magistique, sa femme la duchesse et lord Carrington l'un de ses ennemis jurés avec sir de Villiers. Ce n'était pas la même haine qui l'animait pour sir Carrington c'était plus ancien c'était quasiment un héritage familial. Avec sir de Villiers c'était personnel, car en plus de lui avoir volé des juteux contrats, il allait épouser la seule femme qu'il avait réellement aimée Eléonore Baker.

     

    La duchesse riait aux éclats au bras de son amant et n'aperçut pas Richard qui les suivait du regard mais par chance la duchesse avait prévu deux limousines. Elle repartit seule laissant son amant sur le trottoir. Il avait rendez-vous avec un détective privé alias Charly Sanders un ancien voyou de bas étage qui s'était reconverti.

     

     

    Alistair retrouva le secret qu'il devait dire à son frère.

     

    -Archibald, tu sais qui j'ai vu hier?

     

    -Non.

     

    -C’est...

     

    Et Patty sonna à la porte interrompant Alistair dans ses paroles. Il oublia encore ce qu'il devait annoncer à son frère qui lui dit,

     

    -Qui as-tu vu de si important, t’es chiant! Tu vas me le dire?

     

    -J'ai oublié.

     

    -Encore? Tu n'es qu'une tête de linotte!

     

    Patty demanda à Alistair s'il pouvait l'accompagner faire des courses.

     

     

     

    C’est ainsi que Candy et Terry partirent en Ecosse, Candy avait fait un rêve lui indiquant d'aller de toute urgence en Ecosse, donc elle choisit la suite.

     

     


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  • Chapitre 18 : en Ecosse

     

     

    Sœur Maria et Mlle Pony s'inquiétaient beaucoup, elles craignaient de tomber sur des hommes de main des Legrand pendant le trajet jusqu'à l'embarcadère qui se passa sans soucis. Mlle Pony demanda,

     

    -Monsieur prenez bien soin de mon petit Tom, je vous remets sa vie entre vos mains.

     

    -Je ferai de mon mieux. Beaucoup de marins ont péri en faisait ce trajet.

     

    -Je sais qu'il est réputé dangereux.

     

    Et Sœur Maria dit,

     

    -Tom, tu as bien compris mes instructions? Quand tu seras sur l’île, il nous sera interdit de communiquer. La survie du royaume est entre tes mains et pour te tenir compagnie Tom, je t'envoie Capucin, n’oublie pas de garder précieusement ce grimoire entre tes mains, il contient des données importantes et pourraient tomber entre de mauvaises mains.

     

    Mlle Pony se tourna vers le capitaine,

     

    -Capitaine Nirvens, je compte sur vous.

     

    -Je ferai de mon mieux la dernière fois que j'ai effectué ce trajet, dans mon équipage travaillait le jeune Vincent Brown il est mort sans avoir connu son fils, depuis ce jour je m'en veux terriblement de cette perte qui a...

     

    -Taisez-vous monsieur Nirvens ce n'est pas de votre faute! Des forces obscures en sont responsables et les dangers c'est que votre culpabilité vous détruise. Pensez à votre fille qui a besoin de vous!

     

    -Mais la reine Sarah est ignoble!

     

    -Ne pensez pas à elle, il y a beaucoup plus dangereux, ce n’est qu'un pantin au service d'une âme...

     

    -Mlle Pony taisez-vous immédiatement! Seigneur, Marie, Joseph ne dites pas son nom c'est trop dangereux!

     

    -Je le sais mais je ne puis m'empêcher de penser que cette personne est une pauvre âme qui souffre tant, partez vite la mer est calme on s'occupera que l'esprit soit occupé pendant votre voyage.

     

    C’est ainsi que Tom partit faire un long voyage qui devrait l'emmener en sécurité sur l'île de bonne espérance.

     

    Sœur Maria avait expliqué à Tom la marche à suivre pour sa survie dans l’île et comment il pouvait entrer en communication avec Candy.

     

     

    Candy arriva en Ecosse accompagnée de Terry qui tomba nez à nez avec Marc, le fils de la bonne qui essayait de tondre un mouton récalcitrant.

    Terry déposa sa valise à terre et prit d'une main la tondeuse et s'exclama,

     

    -Vas-tu rester tranquille Eléonore!

     

    Les mots de Terry bondirent dans l’esprit de Candy. Pourquoi déteste-t-il autant sa mère alors qu'il passe son temps à penser à elle, il souffre plus et l'aime davantage qu'il veut l'admettre, pensa-t-elle.

     

     

     

     

    Eléonore était perturbée ce matin car elle avait aperçu devant le théâtre la limousine de Richard. Elle était angoissée à l'idée qu'il débarque à nouveau dans sa vie et exige de faire un test de paternité pour sa fille, elle avait aussi un doute sur l'identité de son père mais malgré tout Georges avait voulu reconnaître l'enfant en lui donnant son nom.

     

     

     

     

     

    Millicent, seule dans sa chambre, reçut la visite surprise de son époux qui était visiblement en colère contre elle, mais avant de trouver le courage de la confronter il avait passé des heures à admirer Eléonore sur l'affiche. Il se demandait qu'elle aurait été sa vie s'il avait vécu avec elle, elle aurait dû renoncer à sa carrière. Son travail d'actrice était son oxygène, il pensait qu'elle l'aimait davantage que lui.

     

     

     

     

    Les brutaux changements d'humeur de Terry inquiétaient Candy qui voulut lui parler d'un

    problème,

     

    -Terry ce n’est pas bon pour vous de garder cette colère en vous. Elle finira par vous détruire.

     

    -Qu'est-ce que vous en savez, vous qui avez des parents qui ont su vous aimer et vous protéger?

     

    Candy blêmit.

     

    -Rien, moi je n’ai pas eu votre chance de connaître mes parents, mais ils m'ont suffisamment aimée pour m'avoir laissée devant les portes de l'orphelinat de Mlle Pony et Sœur Maria.

     

    -Je suis désolé, je ne savais pas. J'ai cru en vous voyant toujours aussi souriante que vous aviez eu une vie plus facile que la mienne.

     

    -Non, j'ai dû travailler très jeune mais cela ne m'a pas tuée.

     

    Et sur un ton plus neutre et lointain Terry dit,

     

    -Vous pouvez vous installer dans la chambre d'amis. J'ai prévenu la mère de Marc de votre arrivée. J'ai des affaires à régler.

     

    Il alluma une cigarette et Candy la lui enleva de la bouche,

     

    -C'est très mauvais pour vous!

     

    -Pourquoi vous vous prenez pour ma mère?

     

    -Oh que non! Vous êtes trop insolent pour eux, jouez plutôt de l'harmonica.

     

    -Vous désirez que je goûte à vos lèvres?

     

    -Mais espèce de goujat, je suis une femme bientôt mariée!

     

    -Bientôt, ce n’est pas mariée!

     

    -Mais c'est mon instrument favori, c'est un rare présent que j'ai acheté avec mon maigre salaire de bonne chez les Legrand.

     

    Terry trouva une excuse pour s'éloigner de Candy; il se sentait responsable. Pourquoi ne pouvait-t-il pas s'empêcher de lui envoyer des piques?

     

     

     

    Richard énervé essayait de discréditer sa duchesse de femme Millicent, la duchesse blêmit quand elle vit son mari entrer dans sa suite.

     

    -Richard! Que faites-vous ici? Avez-vous fini votre parti de Waterpolo et les tours des maisons de passe de la ville?

     

    -Comment ça? Pour quel homme vous me prenez-vous?

     

    -Ne faites pas semblant de jouer les vierges effarouchées! Je suis au courant de votre visite dans ces lieux peu fréquentables, vous qui essayez tant de vous faire passer pour ce que vous n’êtes pas, ne vous inquiétez pas, cela ne me peine point.

     

    -Ça c'est le cadet de mes soucis de vous savoir peiné.

     

    La duchesse offusquée, lui dit ensuite,

     

    -Vous avez appris que la mère de votre bâtard, vous savez votre fils Terry, elle va bientôt se marier, elle a mis le temps et d'après les rumeurs que j'ai entendu, elle aurait eu un enfant de lui, elle a l'habitude d'avoir des enfants hors mariage, mais je suis surprise qu'elle a réussi à lui passer la corde au cou. Une telle traînée sa place est ailleurs, ne trouvez-vous pas que c'est sa place?

     

    -Millicent taisez-vous immédiatement vous êtes sans cœur!

     

    -C'est vivre avec vous qui m’a rendue sans cœur!

     

    La duchesse déposa sous le nez du duc des documents importants qui risquaient de l'anéantir.

     

    -Je vous conseille de lire ces documents au plus vite, c'est dans la formule génétique chez les Granchester d'avoir des bâtards.

     

    Richard se demandait ou voulait en venir sa femme.

     

    -J'ai failli oublier de vous informer que c'est le meilleur détective privé qui a trouvé ces documents et qu'ils sont véridiques, c’est la pure est simple vérité.

     

     

     

     

    Candy faisait une sieste et prit peur en entendant les hennissements du cheval de Terry au galop, le jeune homme pour se calmer les nerfs avait décidé de faire une balade à cheval et Candy se leva et cria,

     

    -Mon Albert faites attention au carrosse qui fonce sur vous, ne me quittez pas...

     

    Terry arrêta nette sa course et vit Candy évanouie dans l'herbe. Terry la trouvait si belle qu'il la prit dans ses bras et entendit murmurer Candy,

     

    -Albert je vous aime tant, ne me quittez pas mon amour, je vous aime.

     

    Terry la déposa dans sa chambre. Son humeur était devenue triste. Il alla fumer une cigarette pour se calmer les nerfs, mais découvrit dans sa poche l'harmonica de Candy. Il joua une chanson écossaise, Ce n'est qu'un au revoir.

     

     

     

     

    Flanny était restée chez elle, son fils avait eu un brutal accès de fièvre et elle dut retarder son séjour en Ecosse. Il était déçu mais Eléonore lui avait proposé de l'emmener avec elle mais la joie de retrouver Sarah le comblait de joie.

     

    Albert essayait de comprendre pourquoi tant de tristesse dans son regard elle devrait être heureuse elle était amoureuse, elle avait l'air d'avoir tout ce qu'elle désirait posséder... Qu'est-ce qu'il pourrait tant lui manquer?

     

     

     

     

     

    John Doe continua son travail et avait pris beaucoup d'assurance malgré le fait que sa mémoire ne lui était pas revenue à part quelques bribes de souvenirs : le visage d'une femme blonde et un prénom, Rosemarie...

     

     

     

     

    Candy se réveilla et entendit le morceau que Terry jouait. Une bonne, Maria, lui déconseilla de rendre visite à Terry, les rideaux de sa chambre étant fermés, ce qui signifiait qu'il ne voulait voir personne.

     

    Candy essaya d'appeler Terry mais le jeune homme ne répondit pas.

     

    terry pensa

     

    "Désolé Taches de son, il est préférable que je ne vous voie pas en ce moment car je suis capable du pire. "

     

    Terry dont l'humeur était au plus bas déprimait dans la pénombre de sa chambre.

     

    Candy en profita pour faire une ballade à pied avec Marc et sa mère et pour cuisiner la mère de Marc sur le comportement troublant de Terry.

     

    -Ne vous inquiétez pas il aboie beaucoup et il ne mord pas. C'est juste une carapace pour se protéger, finit par dire Marc à la fin de la ballade.

     

     

     

     

    Sarah Legrand à Lakewood se sentait indisposée. Elle souffrait de terribles maux de tête et parfois saignait du nez; l'utilisation de la magie noire l'épuisait beaucoup, les domestiques du château craignaient ses brutaux changements d'humeur, son comportement commençait à inquiéter son mari.

     

    -Si elle ne se ressaisit pas vite, on risquerait bien de découvrir les pouvoirs qu’elle avait, la magie qu'elle utilise semblait la consumer à petit feu, pensa-t-il.

     

     

     

     

    Monsieur MacGregor, chef de file du mouvement pour rétablir l'harmonie et aussi par la même occasion, reprendre le trône aux Ardlay, se chamaillait toujours avec la grande tante qui n'était pas prête à lui pardonner leur ancienne querelle.

     

     

     

     

    Toujours dans la suite de son épouse, Richard surpris de recevoir des documents privés de la part de son épouse se demandait s'il était juste de les ouvrir mais la duchesse pressée de rentrer à Londres lui demanda de quitter sa chambre et de ne rien dire pour lui nuire si elle utilisait contre lui les documents.

     

    Richard repartit dans sa suite commander une bouteille de Bourbon et commença la lecture qui le mit hors de lui. Comment avait-on pu lui mentir à ce point? Il finit la bouteille pour oublier le désespoir de sa découverte. Il pensa à son fils et espérait que lui ait plus de chance dans sa vie future.

     

    Il partit sur un coup de tête, prendre l'air. Il était dans un état d'ivresse avancé.

     

     

     

    Eléonore faisait les boutiques à la recherche de nouvelles tenues estivales pour son voyage en Écosse. Sa fille Sarah était restée avec Georges son futur époux.

     

     

     

     

    Terry sortit et fut jaloux de découvrir Candy et Marc. Il crut qu'elle flirtait avec lui, elle rayonnait de beauté. Le soleil sur ses cheveux ressortait les nuances de blond dans ses cheveux.

     

    Elle parlait toujours avec lui et sa mère.

     

    -Il est insupportable avec moi!

     

    La mère de Marc répondit,

     

    -Ma petite, c'est qu'il tient beaucoup à vous.

     

    -Mais cela n'a pas de sens!

     

    -Croyez-moi.

     

    Candy fut intriguée par la roseraie.

     

    -Marc, vous avez de magnifiques roses.

     

    La mère de Marc dit avant de partir à la cuisine préparer le repas du soir,

     

    -C'est grâce au nouveau jardinier que le duc de Granchester a engagé pour le domaine, il a fait un travail sublime, il ne poussait rien jadis.

     

    C’est à ce moment-là que Terry les rejoignit,

     

    -Candy, j'espère que Marc ne vous opportune pas trop, dit-il tout en faisant signe à Marc de partir voir ailleurs. Il voulait être seul avec Candy, mais Marc ne comprit pas le geste ou faisait semblant. Lui aussi était sous le charme et en amour comme à la guerre tous les coups sont permis.

     

    Marc en le regardant droit dans les yeux lui signifiait qu'il n'allait pas céder et partir.

     

    -Candy trouvait les roses du domaine magnifique.

     

    -Oui, Marc, c'est comme à Lakewood. Albert et moi on aime beaucoup se promener dans les allées. Les roses sont différentes, son neveu avait créé une variété de roses rien que pour moi!

     

    Terry éclata de rire.

     

    Candy offusquée, dit,

     

    -Je voudrais savoir ce qu'il y a de si drôle?

     

    Terry s'approcha et lui prit le menton pour qu'elle le regarde dans les yeux,

     

    -Ce jeune homme devait être amoureux de vous pour vous créer une variété de roses à votre nom.

     

    -Vous dites n'importe quoi! Anthony est le neveu du roi!

     

    -Rien ne lui empêche de vous aimer en secret...

     

    -Vous êtes un abruti pas fini, en plus le roi avait deux autres neveux, les frères Cornwell, et eux aussi m'ont fabriqué des cadeaux. Alistair une poupée à mon effigie et une boîte à musique et Archibald ma robe de mariée et vous allez me dire que les frères Cornwell m'aiment aussi? Ce que je ne dois pas entendre comme imbécilités!

     

    -Mais, Taches de son, vous n'y connaissez pas grand chose aux hommes, ils sont eux aussi tombés sous le charme de cette petite sorcière intrigante.

     

    -Mais de quoi m'avez-vous traitée? De sorcière? Je ne suis pas aussi vieille que celles qu'on voit dans les livres!

     

    -Mais Taches de son, les sorcières avant était représentées par de jolies jeunes femmes, un peu comme vous mais  un chouia plus distingué.

     

    -Mais arrêtez de rire de moi!

     

    Terry demanda tout en s'approchant de Candy pour lui susurrer à l'oreille,

     

    -Et cet Archibald vous a-t-il cousu vos sous-vêtements pour votre nuit de noces? Je l'imagine bien fantasmer sur les courbes de votre corps!

     

    Et Candy offusquée, s'écria,

     

    -Mais de quoi je me mêle! Archi est un gentleman! Il ne pense pas à ce genre d'horreurs!

     

    -Qu'est-ce qu'il y a d'horrible à vous trouver désirable?

     

    -Avec Albert on a une relation plus mature, stable. Il ne m'aime pas que pour mon corps!

     

    Terry se demanda, quand est-ce qu'elle arrêtera de me parler de cet homme?

     

    -S'il vous aimait autant pourquoi n'est-il pas ici en ce moment avec vous?

     

    -Vous êtes un monstre! Arrêtez de me persécuter ainsi! J'aime Albert!

     

     

     

     

     

    Richard, ivre, percuta Eléonore. Il débitait des phrases incompréhensibles pour elle mais disait que toutes les femmes étaient des menteuses sans vergogne; lui n'était pas blanc comme neige.

     

    Eléonore lui criait de la laisser, lui qui se cramponnait à son bras.

     

    Un agent de police voyant le spectacle embarqua Richard en cellule de dégrisement.

     

    Pour la première fois de sa vie, Richard était derrière les barreaux d'une prison; l’agent avait refusé qu'on le raccompagne chez lui, duc ou pas, c'était un délit d'être ivre sur l’espace public.

     

     

     

    Candy en pleurs partit en courant trouver refuge loin de Terry. Elle se réfugia dans la roseraie et rencontra Marc, elle pleurait sur son épaule. Lui était ravi de pouvoir consoler Candy.

     

    -Je le déteste!

     

    La mère de Marc le rappela à l'ordre,

     

    -Marc, pourrais-tu m'aider?

     

    -Candy ne se sent pas bien, j'aimerais lui tenir compagnie.

     

    -Marc, j'ai besoin de toi en cuisine.

     

    -Désolé, Candy, ma mère a besoin de moi en cuisine.

     

    Et Candy répondit,

     

    -J'espère qu'elle a cuisiné une tarte aux pommes pour le dessert.

     

    -Pourquoi donc, Candy?

     

    -C'est mon dessert favori.

     

    -J'irai voir, Candy.

     

    -Merci Marc d'être si bon avec moi.

     

    Marc rougit. Il partit vite pour que Candy ne remarque pas son trouble.

     

     

     

    Archibald devait aujourd’hui avec son frère interviewer le PDG de la de Villiers Corporation.

    Son frère l'inventeur passait son temps avec Patty à améliorer ses inventions. Patty l'aidait beaucoup dans ce domaine et cette fois ses inventions ne casseraient plus.

     

    Archibald avec l'aide d’Annie créait des vêtements. Il avait conçu un textile révolutionnaire qui neutralisait les mauvaises odeurs.

     

     

    La mère de Marc demanda à son fils,

     

    -Pourquoi flirtes-tu avec l'amie de Terry?

     

    -Mais, mère, ce n’est pas sa femme, il va se marier avec Flanny et ce n’est pas noble de sa part de flirter avec une autre femme!

     

    -Cela ne te regarde pas. Je n’ai pas envie de perdre ma place chez les Granchester.

     

    -Pour qui ils se prennent ces nobles? Ils sont pires que tout, mère! Candy est déprimée et je voulais juste la consoler, ce n’est pas de ma faute si moi aussi je l'aime!

     

    -Mais reste à ta place, le père de Terry est influent.

     

    La mère de Marc finit de cuire la tarte aux pommes et s'empressa d'aller consoler Candy.

     

     

    Archibald et Alistair furent surpris de découvrir la grandeur des locaux de la de Villiers Corporation. C'était immense! Le hall d'entrée était aussi grand que la salle du trône du palais de Lakewood.

     

     

     

    Eléonore s’inquiétait beaucoup. Est-ce que Richard pouvait avoir des doutes sur la paternité de sa fille Sarah? Elle devait fuir au plus vite la ville. Elle appela d'urgence son fiancé Georges pour avancer la date de leur voyage en Ecosse dans leur demeure qu'il avait achetée pour elle. En pensant aussi à son grand amour perdu, il avait mis une roseraie de roses blanches, ses favorites.

     

     

     

     

    -Candy pleurez si ça vous soulage. Terry tient à vous, il n'a jamais emmené ici aucune de ses maîtresses.

     

    -Comment ça? Je ne suis pas la maîtresse de Terry. Il va m'aider à retrouvé mon futur époux, l'homme que j'aime plus que tout au monde, Albert William Ardley.

     

    Candy montra l'écusson à son effigie et la mère de Marc remarqua la ressemblance avec le nouveau jardinier.

     

    -Cet homme me dit quelque chose. Il ressemble beaucoup au nouveau jardinier que nous avons au domaine.

     

    -Albert est ici?

     

    -Non, il ne s'appelle pas Albert mais Arthur je pense.

     

    Candy fut déçue, ça devait être un sosie.

     

     

     

     

     

    La secrétaire fit entrer les frères Cornwell dans le bureau du PDG et Archibald fut surpris de découvrir assis sur les bureaux un homme qu'il pensait mort.

     

    -Non, Alistair ça ne peut pas être vrai! Il est mort!

     

    -C'est ce que je devais t'annoncer!

     

    -Quoi donc?

     

    -Que j'ai cru voir le père d’Anthony, monsieur Vincent Brown...

     

    Et l'homme installé dans les bureaux s'évanouit.

     

     

     

     

     


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  • Chapitre 19 : mémoire 

     

     

     

     

    Millicent allait pouvoir avoir le contrôle des avoirs de Richards depuis qu’elle lui avait remis des documents classés confidentiels . Elle retrouva la trace de son premier enfant celui que son père l'avait forcée à abandonner, alors qu'on l'avait obligée d'élever le bâtard de son mari. C'est ce qui la mettait terriblement en colère.

     

     

     

     

     

    Un homme de main des Legrand remarqua sur la grotte secrète une fissure qui commençait à apparaître. Sarah craignait la prophétie qui annonçait la réunification des deux mondes... Elle devrait utiliser davantage ses pouvoirs.

     

     

    L’homme qui s'était évanoui dans les bureaux du PDG de la de Villiers Corporation reprit connaissance. Sa tête lui tournait.

     

    Il se demanda pourquoi ces jeunes hommes l'avaient-ils appelé Vincent Brown? Qui était-il vraiment? Pourquoi le prénom Anthony lui semblait si familier, était-ce son enfant?

     

    Archibald s'avança près de l'homme évanoui et lui demanda,

     

    -Vous allez bien, monsieur Vincent Brown? Anthony sera heureux de vous savoir en vie, il a tant pleuré votre perte!

     

    -Mais pourquoi m'appelez-vous Vincent Brown? C'est impossible, ce n’est pas mon nom!

     

    -Si, répondit Alistair, je peux vous certifier que vous vous prénommez bien Vincent Brown, vous étiez un marin habitant de Lakewood marié à Rosemarie Ardley et ayant un fils du prénom d'Anthony.

     

    -C'est donc ma femme Rosemarie, j’aimerais savoir ce qui lui est arrivé durant mon absence.

    Mal à l'aise les frères Cornwell éludaient la question.

     

    -Mais pourquoi êtes-vous assis sur ce bureau et vous faites-vous appeler Georges de Villiers qui est le prénom du frère adoptif de votre femme?

     

    Archie le contredisait,

     

    -Alistair, Georges ne s'appelait pas vraiment de Villiers son nom de famille c'est Johnson!

     

    -Mais frangin, il l‘a changé en venant dans notre famille.

     

    -Non ce n’est pas que pour cela  , c'est le nom de famille de sa mère.

     

     

     

     

    Albert proposa à Flanny de faire une balade à cheval et prepara un casse croute, mais avant elle déposa Oliver qui s'était guéri de son gros rhume.

     

    Elle fut triste de voir son fils partir en vacances loin d’elle, mais le rejoindra seulement le week-end prochain.

     

    Albert se sentait troublé par le parfum musqué de Flanny et lui demanda,

     

    -Flanny, je vais vous paraître brutal mais vous avez des cheveux magnifiques pourquoi les attachez-vous?

     

    Albert s'approcha de Flanny doucement et lui caressa sa joue et de l'autre main ses cheveux bruns. Il avait tant envie de l'embrasser sur ses lèvres rouge carmin.

     

    Mais arriva en ce moment Stuart, le père du fils de Flanny,

     

    -J'espère que je ne vous dérange pas.

     

    -Qu'est-ce que tu veux encore?

     

    -Rien Flanny, seulement mon fils, il sera mieux élevé par moi seul.

     

    -T'es qu'un porc, tu l'as jamais voulu, tu ne voulais même pas qu'il naisse!

     

    -Je n'ai jamais dit cela, tu extrapoles encore une fois.

     

    -Tu voulais le faire disparaître...

     

    -Flanny, tu ne m'as jamais laissé une chance, t’es si froide.

     

    -T'es qu'un beau menteur. Casse-toi, hors de ma vue! Répondit Flanny au bord des larmes.

     

    Elle essaya de le fuir le plus loin possible.

     

    Albert qui s'était tenu en arrière sans rien dire répondit à Stuart,

     

    -Il serait préférable que vous partiez tout de suite, et tâchez de vous tenir loin de Flanny et de son fils sinon...

     

    -Sinon quoi?

     

    Albert eut un flash et il se voyait recevoir une couronne.

     

    -Il pourrait vous arriver plus de malheurs.

     

     

     

     

    Le bateau du capitaine Nirven arriva à bon port avec son passager Tom, il devait mettre à l’abri ce grimoire qui possédait la véritable prophétie. Le grimoire possédait des pages magiques et pouvait changer les mots des pages, faisant par la même occasion changer la prophétie.

     

    Tom ne devait pas les lire. Malgré la curiosité qui le tenaillait de lire les pages des livres il devait aller au centre de l'île tourner de trois quart vers le sud et deux tours vers la droite le cadran solaire et attendre que le soleil illumine le centre.

     

     

     

     

     

    La secrétaire de Georges entra et s'exclama,

     

    -Désolé, les jeunes, mais monsieur De Villiers ne pourra pas vous recevoir aujourd'hui. Il a dû partir en urgence régler des problèmes familiaux et il ne pourra vous recevoir qu'après son mariage.

     

    -Comment ça? Cet homme qui est assis sur ce siège n'est pas le PDG?

     

    -Mais monsieur John Doe que faites-vous là ce n’est pas votre place!

     

    -Je ne me sentais pas bien, j'ai eu la tête qui tournait et vu que ce siège était libre je me suis permis de m'asseoir.

     

    -J'espère que ça ne se reproduira pas, tâchez de rester à votre place.

     

    -Madame, pourquoi appelez-vous cet homme John Doe?

     

    -C'est son nom, il a perdu la mémoire.

     

     

     

    Albert retrouva Flanny assise sur la fontaine. Il la serra fort dans ses bras et lui chuchota

     

    -Ne vous inquiétez pas, je connais ce genre d’homme, je serai là pour vous protéger. Je me sens la responsabilité de le faire.

     

    -Non Albert, vous ne me devez rien, c'est moi qui vous ai mis dans cet état, je suis tant peiné.

     

    -Non Flanny vous ne devez pas l'être c'est notre destinée.

     

    -Je n'y crois pas en plus je dois... je dois épouser Terry, dit-elle tout en remettant ses lunettes sur son nez.

     

    -Flanny ce n’est pas le bon choix.

     

    -Pourquoi donc?

     

    -Vous ne l'aimez pas vraiment, vous êtes le feu sous la glace, un volcan endormi qui attendait

    de se réveiller en vous.

     

    -Mais...

     

    -Il n'y a pas de mais.

     

    -Albert, désolée, je dois partir. Oliver m'attend pour que je l'emmène chez Eléonore.

     

    Mais avant elle elle reçut un appel téléphonique de  John Doe lui annonçant avoir retrouvé son identité.

    Elle s'exclama,

     

    -Votre prénom serait Vincent Brown et vous étiez marié à Rosemarie Ardlay et vous avez un fils Anthony? Je suis heureuse pour vous! Est-ce que vous vous souvenez de tout?

     

    -Non Flanny, c’est des jeunes hommes qui me l'ont annoncé.

     

    Albert lui aussi se souvenait du visage de Rosemarie.

     

    Flanny trouva l'excuse de son fils pour quitter Albert qui la troublait bien plus qu'elle ne voulait l'admettre.

     

     

    Eléonore était énervée contre Richard; s'il réapparaissait dans sa vie en ce moment, il risquait de bien de tout faire capoter. Elle pleurait sur son lit quand Georges entra et la consola. Il lui dit,

     

    -Avant de te connaître Eléonore, j'ai aimé une femme qui était comme toi très belle, mais le destin nous empêchait de nous unir, sa sœur a tout fait pour nous séparer, je n’ai pas compris tout de suite qu'elle était secrètement amoureuse de moi...

     

    -Pourquoi me racontes-tu cela?

     

    -Je pense que Richard t'aime encore.

     

    -Pour moi il n'aime personne il aime bosser les gens et je ne veux pas être sa poule de luxe. Et toi tu l'aimes toujours cette femme?

     

    Georges ne répondit rien, il ne sut quoi lui dire.

    Bien qu'il aimerait toujours Rosemarie, il se souvenait du jour où elle avait appris la mort de son mari en haute mer et toutes les larmes de son corps qu'elle avait pleurées. Il l'avait réconfortée, heureux de la serrer dans ses bras.

     

    Georges devait avant s'occuper en urgence d'un dossier, celui sur Richard Grandchester. Il voulait connaître ses intentions et il lui demanda de partir seule et qu'il allait la rejoindre.

    Eléonore partit en Ecosse avec sa fille et Oliver.

     

    Georges trouva les traces de Richard au poste de police, il paya sa caution.

     

    -Richard n'était guère ravi d'avoir une dette face à son ennemi et il le toisa de haut.

     

    -De Villiers, pourquoi payez-vous la caution de l'ancien amant de votre future femme?

     

    -Je  ne le fais pas pour vous, mais c 'est  afin que vous la fassiez souffrir à nouveau!

     

    -Pourquoi je me souviens de nos moments passés ensemble, Eléonore a la peau si douce.

     

    -Ça ne sert à rien Richard, arrêtez de jouer ce jeu stupide.

     

     

     

     

    À Lakewood Sarah Legrand souffrait de terribles maux de tête et la voix qui l'avait aidée auparavant lui dit,

     

    -Sarah ressaisis-toi, pour tous ce qu'ils m'ont fait subir ils doivent le payer de leur sang.

     

     

     

     

    Terry proposa à Candy pour s'excuser de son comportement de la veille une ballade en carriole et un déjeuner sur l'herbe. Candy accepta aux seules conditions qu'il arrête de la taquiner mais il aperçut Eléonore sa mère devant le portail du château.

     

    -Que faites-vous là, mère? Partez tout de suite avant qu'on vous reconnaisse!

     

    -Non Terry je suis ta mère et je t'aime.

     

    Candy vit la scène et s'énerva contre Terry,

     

    -Comment peux-tu être aussi odieux face à ta mère? Tu l'aimes, ne le nie pas! Dit-elle tout on lui montrant le livre qui avait appartenu à sa mère sur l'auteur de pièces anglaises William Shakespeare.

     

    -Mais de quoi je me mêle Candy? Occupez-vous de retrouver votre Albert de mes deux,  vos princes de pacotille!

     

    Candy ne se laissa pas impressionner face à Terry et elle lui répondit,

     

    -Si j'avais la chance de connaître ma mère, je ne gâcherais pas cette chance par orgueil.

     

    Et Candy partit en courant loin de Terry obligeant celui-ci à discuter avec Eléonore.

     

     

     

     

     

    Richard voulait partir loin de la ville et loin de Georges de Villiers dont les mots persécutaient son esprit. Il pensa à aller en Ecosse dans leur domaine. Il savait qu'il ne trouverait pas sa femme qui n'aimait pas cette demeure. Il se demanda pourquoi Millicent lui avait-elle donné ses documents sur sa relation.

     

    Il pensa à la femme qu'il avait cru être sa mère, cette femme de noble famille ne lui avait jamais donné de l'amour et du temps, Richard enfant était souvent avec sa nourrice Margot, une femme plus potelée. C'était elle qui lui avait appris à lire, à compter et vit à son éducation. Le père de Richard semblait lui aussi peu se soucier de lui. Richard était en colère et se demandait comment son père avait pu lui mentir que sa femme la duchesse Elise de Dangering sa soi-disant mère n'était qu'une imposture.

     

    Il découvrit que tous les premiers Grandchester depuis des générations étaient des enfants conçus hors mariage, et qui ne purent hélas faire des enfants avec leurs épouses légitimes, Richard était le seul depuis des générations à en avoir eu avec sa femme légitime.

     

     

     

     

     

    Eléonore et Terry s'étaient finalement réconciliés grâce à Candy. Après avoir longtemps observé la cheminée Terry prit sa mère dans ses bras et lui pardonna son absence.

    Il lui demanda si elle pouvait lui amener sa petite sœur Sarah car il voulait faire sa connaissance.

     

    Eléonore laissa un présent pour Candy, son peignoir blanc, elle voulait le lui remettre mais préférait que ce soit Terry qui le lui donne avant de la quitter elle lui donna un baiser sur son front et lui fit la promesse de ne plus jamais le quitter.

     

    Candy était heureuse de découvrir que Terry s'était réconcilié avec sa mère, et pour la récompenser il la prit par le bras pour partir en ballade sur son magnifique pur-sang Royal King. Candy prit peur en voyant le cheval.

     

    -Non Terry je ne veux pas.

     

    -Si Candy, tu dois affronter ta peur.

     

    Terry partit à vive allure sur le cheval, il avait pris Candy par la taille et lui dit,

     

    -Candy cessez de penser au passé, Albert est mort s'il était vivant il serait à vos côtés, aucun homme digne de ce nom vous laisserait seule.

     

    -Non, Albert n'est pas mort, il était juste évanoui quand le carrosse l'a percuté.

     

    -Vous vous êtes évanouie après.

     

    Et Candy se souvint des paroles d’Eliza,

     

    -C'est cette orpheline qui a tué le roi.

     

    -Au mon Dieu, j'ai tué...

     

    -Non Candy, c'est la faute à pas de chance...

     

    -Mais Terry, j'ai tué Albert!

     

    Terry ralentit le galop du cheval et s'arrêta sur un champ et fit descendre Candy,

     

    -Princesse Juliette.

     

    -Mais Terry...

     

    Terry déclama les vers de la pièce de Roméo et Juliette. Prenant la main de Candy, il dit

     

    -Si j'ai profané avec mon indigne main cette châsse sacrée, je suis prêt à

    Une douce pénitence : permettez à mes lèvres, comme à deux pèlerins

    Rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser.

     

    Et il aperçut que Candy avait une égratignure sur son bras. Il s'arrêta et prit son mouchoir pour soigner sa plaie.

     

     

     

    Albert retrouva Flanny et il lui apprit qu'il se souvenait de quelques bribes de son passé et qu'il souvenait qu'il avait une sœur Rosemarie qu'il avait perdue jeune, morte d'une maladie rare.

     

    Flanny lui proposa de faire connaissance avec John Doe et peut-être que son expérience d'amnésique aiderait Albert à retrouver la sienne de mémoire.

     

    Flanny invita Albert à la rejoindre au Parc, lieu neutre où les deux pouvaient amplement faire connaissance.

     

    Albert rencontra John Doe alias Vincent Brown, leurs mémoires aux deux ne leur étaient que partiellement revenues.

     

    Albert se demandait pourquoi il se sentait mal à l'aise face à cet homme Vincent Brown qui dut partir précipitamment car il devait retourner au travail.

     

    Il laissa seul Albert et Flanny. Albert la remercia et lui chuchota,

     

    -Vous seriez bien plus jolie sans ces lunettes qui empêchent d'admirer l'éclat noisette de vos yeux...

     

    - Mettez ces lentilles rien qu'une fois.

     

    Flanny n'avait jamais voulu quitter ses lunettes.

     

    -Flanny je vous trouve si belle, j'ai l'impression de revivre à vos côtés.

     

    -Que dites-vous Albert ça n'a pas de sens?

     

    -Si...

     

    Albert trouva Flanny si désirable et il avait tant envie de l'embrasser.

     

     

     

     

    Terry proposa à Candy de danser une valse avec lui. Il alluma son iPod.

    Sur le son de la musique Candy et Terry dansèrent.

    Candy heureuse lui dit,

     

    -Ça me fait penser à Lakewood, et ma premières danse avec Albert! Il était si beau!

     

    Et soudain Terry s'arrêta,

     

    -Vous allez arrêter de penser à Albert?

     

    Dans le regard de Terry Candy crut voir de la colère et de la haine soudain il semblait plus doux Terry la regarda longtemps et se lançant, il l'embrassa comme il n'avait jamais embrassé personne.

     

     

     

     

    Albert lui aussi déposa  un baiser  sur les lèvres de Flanny. Le temps paraissait s'arrêter il ressentit un violent flash dans sa mémoire.

     

     

     

     

     

    Sarah eut soudain de violentes douleurs dans son corps et au même moment qu'Albert et Flanny, et que Terry et Candy s’embrassèrent, elle entendit une voix qui lui parlait souvent,

     

    -Je t'avais dit de te méfier! Il va falloir que tu trouves un moyen d'aller dans l'autre monde ma chère Sarah sinon tu risques bien de finir comme la précédente brûlée sur le bûcher.

     

    Sarah blêmit elle ne voulait pas périr de cette manière.

     

     

     

    Albert dut quitter à regret les lèvres de Flanny, il murmurait,

     

    -Candy, Candy! Qui est donc Candy?

     

    -Celle que je dois épouser!

     

    Albert avait retrouvé la mémoire.

    Flanny reçut la nouvelle comme un coup de poignard, mais contrôla toujours autant ses émotions.

     

    -Albert c'est mon devoir de vous retrouver votre Candy.

     

    -Mais Flanny...

     

    -Il n’y a pas de mais, Candy sera votre future femme et moi j'ai beaucoup de chance d'avoir Terry dans ma vie . Je ne désire pas tenter le diable.

     

     

     

    Candy était surprise par le baiser de Terry en colère contre lui elle lui donna une claque .

    -pourquoi m'avez-vous embrassée?

     

    -Car je vous aime Candy! Je n'ai jamais rien ressenti pour personne.

     

    -Mais Terry je suis maudite, je ne connaîtrai jamais le bonheur éternel avec Albert!

     

    -Vous dites n'importe quoi Candy!

     

    -C'était la première fois qu'on m'embrassait!

     

    -Vous connaissez Albert depuis quand? et vous allez l'épousez san svraiment le connaitre 

    -Vous êtes un monstre! C'est une coutume de notre royaume.

     

    -J'en ai marre de jouer les jolis cœurs avec une gamine! Retourne au pays des bisounours Candy!

     

    Candy s'enfuit en pleurant.

     

    Candy trouva la mère de Marc qui l'informa,

     

    -Candy le nouveau jardinier s'appelle Anthony et non Arthur, je viens de m'en rappeler.

     

     

     

     

    Mlle Pony et Sœur Maria reçurent la visite de Sarah Legrand qui se portait bien, son état de santé s'était amélioré.

     

    -Vous devrez quitter dans un mois ces locaux.

     

    -Bonjour majesté, répondirent tout en faisant une révérence, Mlle Pony et Sœur Maria.

     

    Sarah ne resta pas longtemps et avant de partir s'exclama,

     

    -Tâchez de rendre les locaux propres!

     

    -Mais où allons-nous loger?

     

    -Cela est le cadet de mes soucis.

     

    -Majesté, l’hiver arrive...

     

    -C'est pour cela que je vous ai prévenus avant.

     

    Sarah repartit dans la grotte.

     

    Sœur Maria vit l'âme diabolique qui avait possédé Sarah et elle chuchota à Mlle Pony,

     

    -C'est pas celle qu'on pense, elle est beaucoup trop puissante!

     

    -Que peut-on faire?

     

    -Prier pour que Tom réussisse sa mission...

     

    -Oui.

     

    -Ce n'est pas Ernestine Ardlay, c'est quelqu'un de plus en colère... Je ressens en elle une

    grande souffrance qui risque de nous consumer.

     

    -C'est ce que je crains, que Dieu nous vienne en aide!

     

    Et Sœur Maria se mit à prier.

     

     

    Candy vit Anthony et le confondit avec Albert. Anthony n'eut pas le temps de lui dire qu'il n'était pas Albert car Candy se précipita et l'embrassa! Terry vit le spectacle et reçut comme un coup de poignard dans le cœur. Pourquoi aimez-vous cet homme Taches de son?

    Terry tu aurais mieux fait de rester avec Flanny! Elle au moins ne te trahira pas...

     

    Terry aperçut sa mère et sa fille Sarah, elle lui demanda de prendre soin de sa fille et d’Oliver le temps qu'elle fasse une course.

     

     

     

     

    Anthony surpris du baiser de Candy lui dit,

     

    -Mais Candy qu'est-ce qui vous prend? Je ne suis pas Albert mais son neveu Anthony, l’aimez-vous au point de nous confondre? C'est monstrueux! Je ne suis pas ce genre d'homme.

     

    Anthony était déçu malgré le baiser de Candy. Il aurait préféré que c'était en pensant à lui et non à son oncle qu'elle l'avait embrassé.

     

    Anthony pardonna à Candy sa méprise malgré tout l'amour qu'il avait ressenti pour elle ressentit une cassure, il l'informa,

     

    -Candy j'aimerais rester avec toi, mais le duc veut que je m'occupe des jardins de sa nouvelle demeure à New York.

     

    -Anthony reste avec moi.

     

    -Non Candy je t'aime et il serait préférable pour nous deux que je parte, prend soin de toi!

     

    -Mais Anthony...

     

    Anthony repartit à New York.

     

     

    Richard arriva de son lointain voyage et il aperçut son fils Terry avec Sarah. Il alla les saluer,

     

    -Mon fils, je suis désolé pour les erreurs que j'ai faites, pardonne-moi.

     

    -Mais père, qu'est-ce qui vous prend? Je vous présente Sarah et son copain Oliver.

     

    -Je vois que toi au moins tu ne fais pas les mêmes erreurs que mon prédécesseur.

     

    -Je vous comprends.

     

    -Tu as bien fait d'épouser la mère de ta fille.

     

    -Mais père...

     

    Richard aperçut Candy qui allait le saluer.

     

    -Terry ne me prends pas pour un idiot, j’ai tout compris. Cette charmante femme est Flanny et

    cette petite Sarah est ta fille biologique. J'ai reconnu tes yeux et l'allure distinguée des Grandchester.

     

    -Mais père ce n'est pas ma fille.

     

    -Terry cessez de mentir, je ne ferai rien pour empêcher ce mariage tu le sais très bien.

     

    -Mon père, cette femme n'est pas Flanny mais Candy, dit Terry en jetant un regard noir à

    Candy, une amie. Et le garçon à côté de Sarah Oliver est l'enfant de Flanny.

     

    -J'avais cru que cette petite fille était ta fille!

     

    -Oui père je possède un lien, c’est Sarah ma sœur.

     

    -Comment cela ta sœur?

     

    -Elle est la fille de ma mère Eléonore Baker, celle que vous avez privée de tout contact.

     

    -Terry, me pardonneras-tu un jour mes erreurs?

     


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  • Chapitre 20 :  souvenirs du passé

     

     

     

    - Poussez, mademoiselle Antonia, le bébé arrive.

     

    Le bébé arriva quelques minutes plus tard et ne pleura pas.

     

    La sage-femme sortit en urgence laissant seule la mère, qui s'inquiétait et comprit que son bébé était mort-né.

     

    Dehors un homme murmura au puissant mage,

     

    - C'est mieux ainsi, merci d'avoir fait ta part du travail.

     

    - De rien.

     

    L’homme paya le mage et partit. Le mage avait utilise sa magie pourqu'on entendent pas les cris du bébé

     

    L’homme plus âgé d'allure noble remit le bébé en vie à un autre homme tout aussi bien habillé mais plus jeune.

     

    - Charles, j'espère ne plus jamais de revoir ici. Tu as déshonoré notre famille.

     

    - Mais tu crois que ça va l'aider ?

     

    - Ne t'occupé pas d’elle, tu as assez fait de dégâts comme ça.

     

    - Mais...

     

    - C'est ma fille, je sais quoi faire pour son bien. Ne reviens jamais à Lakewood, tu n'y es plus le bienvenu. Retourne dans ton château.

     

    Cette scène se déroulait au temps où les deux royaumes était unis, Lakewood et New World, peu de temps après les royaumes furent séparés en deux.

     

    Peu de gens connaissaient la vérité sur les événements de cette soirée ni la véritable identité des protagonistes.

     

     

     

     

     

     

    Tom s'était réveillé en sueur après un horrible cauchemar et ne se souvenait que d'un prénom, Antonia, qui lui résonnait dans la tête.

     

    - Mais qui es-tu Antonia ?

     

    Il pouvait ressentir sa détresse, c'est alors qu'une douleur foudroyante s'empara de son cœur. Il crut qu'on lui comprimait, l'empêchant de battre correctement mais cela ne calma au bout de deux minutes.

     

    Deux grimoires identiques avaient été rédigés, l'un fut offert aux Ardlays et l'autre aux Granchester.

     

    C’est l'un des deux livres que Tom tenait entre ses mains.

     

    Sœur Maria pria pour que le second livre soit en sécurité dans l'autre monde.

     

     

     

     

    Sarah la fille d’Eléonore dans sa chambre à coucher, écoutait sagement sa mère qui lui racontait une histoire avant de dormir.

     

    - Maman, qui est le monsieur à moustache ? Je ne l'aime pas moi.

     

    - Pourquoi me poses-tu cette question?

     

    - Je suis allée chez Terry avec Oliver, et il y avait je crois son père.

     

    Eléonore crut défaillir.

     

    - Le père de Terry était au château?

     

    - Oui, il a cru que j'étais la fille de Terry.

     

    - Sarah, tu veux faire plaisir à maman? Ne t'approches pas de cet homme et tu n'as parle sous aucun pretexte

     

    - Mais, maman...

     

    - Tu me promets, Sarah, c'est sérieux!

     

    - Oui, maman.

     

     

    Richard après sa rencontre surprise avec Terry alla s'enfermer seul dans son bureau

    prétextant avoir des affaires urgentes à régler.

     

    Il fut sous le choc de découvrir qu'Eléonore avait eu une fille. Il se questionna longuement sur l'identité du père de la fillette.

     

    Et alla se coucher mais n'arriva pas fermer l'œil de la nuit.

     

    - Tu es donc ici en Ecosse Eléonore, quel supplice de te savoir si près de moi!

     

    Il se leva de son lit et admira la lune de sa fenêtre.

     

    - Sarah est donc ta fille et celle de Georges De Villiers, j’espère qu'il te rendra heureuse , comme moi je n'ai pas le faire .

     

     

     

    Terry toujours en froid avec Candy décida de briser la glace et lui proposa de rentrer à New York.

     

    Il voulait lui présenter sa future femme Flanny Hamilton une femme digne de lui.

     

    - Candy rentrons à New York, vous ferez connaissance avec l'unique femme au monde digne de moi, Mlle Flanny Hamilton.

     

    Les paroles de Terry furent comme un coup de poignard dans le cœur de Candy.

     

    - Flanny qui es-tu ? Pourquoi je ressens une douleur dans mon cœur ou es-tu Albert?

     

    - Candy nous partons bientôt pour quelques jours, je vous préviendrai quand.

     

     

     

     

    Flanny fut appelée en urgence au chevet de John Doe alias Vincent Brown. Mais sur le trajet elle rencontra Mlle Jeanne la femme qui l'avait aidée à devenir neurochirurgien.

     

    Elle lui parla de son patient,

     

    - Ravie de vous revoir, Mlle Jeanne.

     

    - Moi de même.

     

    -J'ai un patient dont la mémoire lui est revenue aujourd'hui. Voulez-vous venir avec moi ? Cela faisait plus de 15 ans qu'il était amnésique.

     

    - Bien sûr, Flanny je serais ravie de vous aider.

     

    Archibald devint en peu de temps une star. Il était devenu en quelque sorte l'équivalent masculin de la nouvelle Nadine de Roschild, de même pour son frère Alistair.

     

     

    Anthony arriva à New York et il trouva un hôtel à deux pâtés de maison de l’appartement des frères Cornwell.

     

    Flanny et Mlle Jeanne retrouvèrent John Doe à l'infirmerie de la de Villiers Corporation.

     

    - Flanny, j'ai retrouvé mon identité! Je m'appelle Vincent Brown, mais toute ma mémoire n'est pas entièrement revenue.

     

    - Je suis ravie pour vous mais ne vous inquiétez pas. Je vous présente mon mentor Mlle Jeanne qui pourrait vous aider. Elle a jadis soigné un patient comme vous.

     

    - Flanny, je suis gênée.

     

    - Mais si, c'est vous qui m'avez aidée dans ma carrière. Sans vous, je ne serais certainement pas ici!

     

    - J'ai des chances de retrouver la mémoire?

     

    - Peut-être, monsieur, cela ne vous dérangerait pas de venir avec moi à LaPorte?

     

    Et pour fêter les retrouvailles avec Mlle Jeanne, Flanny invita à diner Vincent Brown et Mlle Jeanne.

     

    Au cours du repas, Flanny remarqua les œillades entre Vincent Brown et Mlle Jeanne.

     

    Elle se demanda si le jeune homme était marié et avait une famille qui l’attendait, mais cela devait être impossible avec tous les avis de recherche qu’ils avaient fait circuler. Sa famille si elle existait , elle se serait manifestée plus tôt.

     

     

    À Lakewood, Sarah Legrand avait décapité plusieurs opposants à son régime de terreur. Elle avait enrayé une possible révolte au nord du royaume, plus personne n'oserait la contrarier.

     

    Les opposants à la reine Sarah étaient aussi par coïncidence des ancêtres d'un puissant mage.

     

    Et la voix lui murmura,

     

    - C'est bien, Sarah, tout est en place . Tu as bien fait ton travail, plus personne ne pourra faire le lien entre eux et Zeldus Septisus le puissant mage qui m'a trahi.

     

    - Oui, maîtresse, je ferai ce que vous désirez, c'est grâce à vous que je suis devenue reine.

     

    Neil et Eliza furent intrigués par l'étrange comportement de leur mère.

     

     

    Sarah avec sa mère et Oliver partirent se promener au bord de la mer. Sarah y découvrit un vieux livre qui était intacte malgré tout le temps passé sous l'eau.

     

    Elle se dit qu'il devait être magique et le conserva précieusement dans son panier.

     

     

    Eléonore aperçut roder Richard. Elle se sentait prise au piège, elle trouva une excuse pour écourter son séjour en Ecosse.

     

    Georges consultait les fiches des nouveaux emplois et reconnut Vincent Brown alias John Doe.

     

    - Que fais-tu ici Vincent Brown ? Et que devient Rosemarie ? La seule femme que je n’ai jamais aimée. Je sais que tu vas te dire de je suis pitoyable d'aimer une femme qui m'est interdite. C’est plus fort que moi. Je t'aimerai toute ma vie Rosemarie.

     

    Et il se replongea dans son travail.

     

    Mais il fut dérangé dans son labeur par Eléonore.

     

    - Georges je dois repartir en urgence d’Ecosse cela ne te dérange pas? Je sais que tu tenais à passer des vacances en Ecosse.

     

    - Je comprends, tu as tes raisons, tu reviens quand?

     

    - Demain dans la soirée.

     

     

    Terry fut en colère de découvrir les gros titres de la presse à scandales. Il partit à New York avec Candy, sa mère et les enfants dans son jet privé.

     

    Il fulminait contre la femme de son père et contre Suzanna Marlowe.

     

     

     

     

    Vincent Brown se sentait à l'aise en présence de Mlle Jeanne, il sympathiserait très vite.

     

    Il ressentait bien plus qu'une simple amitié.

     

     

     

    Monsieur MacGregor essayait de faire ouvrir les yeux à la grand-tante sur le comportement étrange de la reine Sarah, sa nièce.

     

    - Elroy ta nièce n'est pas en état de régner!

     

    - Tais-toi, sale traître! Comment oses-tu dire cela, toi qui m'a trahie pour une gourgandine blonde à grosse poitrine! Et je dois te l'avouer, je suis certaine que ta femme était une fausse blonde, pareil pour sa poitrine!

     

    La grande tante avait toujours en travers de la gorge le petit pois, non ce n’est pas parce qu'elle avait avalé de travers, mais que Mac Gregor lui avait sans l'avertir passé l'épreuve du petit pois. Elle qui s'était après un long voyage pénible endormie grâce à l'aide des somnifères du mage Zeldus Septisus jr.

     

    - Elroy quand cesseras-tu tes enfantillages?

     

    - C'est toi qui a commencé. Tu m'as trahie. Tu m’as laissé faire ce très long voyage et tu savais

    que c'était un voyage dans le sud du royaume. Ce n’est pas de ma faute si je n'ai pas senti ce petit pois dans le lit!

     

    - Si tu avais été une princesse digne de ce nom, oui.

     

    - Et ta gourdasse elle n'a fait que 30 minutes de trajet alors que pour moi, ça a duré 8 longs jours, j’avais mal au dos et ton lit par rapport aux autres lits que j'ai dû supporter était plutôt confortable.

     

    - Ne te trouve pas d'excuses!

     

    - C'est pas toi qui a dormi sur une planche à clous à côté de ton lit avec un petit pois, c'est rien.

     

    - C'est du passé.

     

    - Tu as triché, avoue le, MacGregor! Tu n'as jamais voulu m'épouser, tu t'es moqué de moi!

     

    - C'est faux, je t'ai toujours aimée, toi et ton infecte caractère!

     

    - C'est le tien qui est infecte!

     

    Et MacGregor s'approcha du visage de la grande tante.

     

    Alors arriva un majordome quand MacGregor était sur le point d'embrasser la grande tante.

     

    - Hum... La reine Sarah voudrait vous recevoir dans ses appartements en toute urgence.

     

    La grand-tante fut surprise par la déclaration de MacGregor.

     

     

     

     

    Dans le jet privé, Sarah parla avec Oliver du grimoire quel venait de découvrir,

     

    - Regarde, Oliver! Terry est dedans et toi aussi!

     

    - Je ne comprends pas pourquoi Terry n'est pas à côté de maman sur cette image.

     

    - Je ne sais pas lire.

     

     

     

     

    Eléonore pensa:

     

    «Pourquoi Richard es-tu venu en Ecosse ? Toi qui ne mettais les pieds dans ton château, pourquoi es-tu revenu après tant d’années ? Georges est le père de Sarah j'en suis certaine! Ce n’est pas toi son père, c'est impossible, pourvu que ce soit vrai!»

     

     

     

     

    Terry se demanda comment il allait épouser Flanny alors que son coeur battait pour Candy.

     

    «Je suis maudit! Pourquoi Candy je t'ai rencontré, pour que je me réconcilie avec ma mère? Père, je comprends un peu plus maintenant...

    Je vais épouser Flanny Hamilton qui est la seule digne de moi, se répétait sans cesse Terry.»

     

     

     

     

    Flanny retrouva Albert qui ne voulait pas s'excuser de l'avoir embrassée.

     

    Elle lui demanda:

     

    - Albert, avez-vous retrouvé votre mémoire ?

     

    - Non.

     

    - J'ai une solution, demain j'ai invité Mlle Jeanne et un ami à un dîner en ville, vous pourriez vous joindre à nous ?

     

    - Je ne veux pas déranger.

     

    Flanny prit les mains du jeune homme,

     

    - Non, Albert, vous ne serez jamais de trop.

     

    Albert sentait son cœur battre plus vite en présence de Flanny, mais il ne savait pas pourquoi il culpabilisait tant.

     

     

     

     

    Richard lut la presse à scandales et fut en colère contre son épouse,

     

    - Comment as-tu osé Millicent ?

     

    Il comprit que Terry et sa mère étaient rentrés à New York, il se demanda,

     

    - Pourquoi Eléonore me fuis-tu? Ne cacherais-tu pas quelque chose ?

     

    Il repartit en urgence affronter sa femme et découvrir le secret d'Eléonore.

     

     

     

    Le soir venu, Flanny en compagnie d’Albert, ils aperçurent Mlle Jeanne et Vincent Brown et rencontrèrent par hasard Terry accompagné de Candy.

     

    Albert croisa le regard de Candy qui lui fit revenir sa mémoire.

     

    Et peu de temps après, ils eurent la surprise de voir les trois neveux d’Albert, Anthony Archibald et Alistair.

     

    Albert et Vincent se souvenaient de tout mais comment étaient-ils arrivés dans ce monde?

     

     

     

     

    À Lakewood, des fissures dans la grotte interdite apparurent de même qu'une porte permettant l'accès à l’autre monde.

     

    La reine Sarah convulsait dans son lit, elle découvrit le lendemain les fissures dans la grotte interdite et elle devait au plus vite intervenir pour éviter un désastre

    Tom, lui, avait commencé le prospectus de réunification dont lui avait parlé ses deux mères.

     

     


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  • Chapitre 21 : Tom 

     

     

     

     

    Tom actionna un interrupteur qui lui était apparu sur la roue en plein milieu de l'ancienne forêt.

    La forêt  était jadis pourvue de pouvoirs magiques .  C’était là que naissaient les fées qui étaient les gardiennes de la partie de New World . Le monde étant divisé en deux, il ne restait que les arbres centenaires pour rappeler le passé luxuriant de cette forêt et si on était attentif  , on pouvait admirer sur les écorces des arbres des petites scarifications en formes de silhouettes de fées.

    C’est ici que naquirent les plus célèbres fées : Ondine, la fée Viviane, la fée Mélusine et la plus célébrée la fée Clochette.

     

    Tom essaya de se rappeler ce que lui avait dit Mlle Pony et Sœur Maria et il s’écria,

     

    -Punaise! On ne pourrait pas faire plus simple, il n'y a qu'à jeter  sur cette méchante sorcière une potion magique  , comme  j'ai fait pour les limaces qui ont bouffé tous mes plants de salades!

     

    Et Tom sut ce que lui diraient ses deux mères adoptives si elles étaient présentes,

     

    -Tom, si cela était si simple, cela ferait des siècles qu'on aurait vaincu cet esprit, hélas on ne possédait pas assez de pouvoirs pour la vaincre, et arrête de gémir! Fait ce qu'on t'a dit, tu es le dernier rempart contre cette malédiction mais tu es un brave garçon et tu sauras exécuter le plan parfaitement.

     

    -Ça ne m'arrange pas d'avoir autant de responsabilités sur le dos, mais pour Candy, je vais faire comme il était convenu.

     

     

     

     

    Sarah qui était plutôt patraque récupéra peu à peu de forces en ayant recourt à une potion qui l'une des plus novices si consommée avec abus elle pouvait détruire les organes internes, en s'attaquant d'abord aux vaisseaux les faisaient se dilater et pour finir par dissoudre les organes du tube digestif tels que que le foie, etc.

    Ses trois plus fidèles conseillers essayèrent de la dissuader de boire une telle potion mais elle les transforma en petits cochons qui partirent se cacher du grand méchant loup. L'un construisit une maison en paille, l’autre en bois et le dernier en pierre et la suite est indiquée dans le célébré conte.

     

     

    À New World, Candy était en proie à ses doutes : qui aimait-elle vraiment? Elle se demandait quoi faire, qui pourrait la guider dans cette quête.

     

    Albert et Terry se regardaient comme des chiens de faïence, et les neveux du roi Albert regardaient Candy avec toujours cette même étincelle dans les yeux.

    Malgré toutes les tentatives pour commencer une conversation avec Flanny qui se soldaient par un échec, Candy s’énerva et dit,

     

    -Flanny, je crois qu'on doit se parler.

     

    -Je n'ai rien à vous dire, tout en nettoyant ses lunettes, vous voyez tout le monde vous aime, vous représentez tout ce que je hais dans ce monde, une personne futile qui a pour but d'attirer tous les hommes à ses pieds.

     

    -Mais Flanny, ce n'est pas juste de juger une personne sur son apparence.

     

    -Non, mais vous m'avez volé Terry et Albert en une minute! Depuis que vous êtes là, c'est comme si je n'existais plus, je sais que je ne suis d'une grande beauté mais je ne suis pas transparente.

     

    -Mais c'est faux, chuchota Candy, vous étiez bien plus jolie que moi qui suis insignifiante.

     

    Albert et Terry n’écoutèrent pas la conversation de Flanny et Candy.

     

    Mais Mlle Jeanne remis en ordre tout ce joyeux monde et proposa d’aller dans un lieu plus propice.

     

     

     

     

    À Lakewood, à bout de forces, Mlle Pony et Sœur Maria réussirent à trouver qui était l'esprit qui possédait Sarah Legrand. Mlle Pony ne put s’empêcher de s'émouvoir contre ce tragique destin.

     

    -Mais elle a brisé tellement de destins par sa haine!

     

    -Sœur Maria, répondit aimablement Mlle Pony, c’est sa haine qui obscurcit ses pensées et la fait réagir, ne pensez pas ainsi, sinon elle risquerait à votre tour de vous consumer de l’intérieur.

     

    -Vous avez raison et comme d'habitude vous avez trouvé les mots justes, je vous en remercie. Vous avez raison l'esprit se nourrit de notre haine que nous portons en nous.

     

    -Oui, Sœur Maria, j’espère que dans l'autre monde, Candy comprendra ce problème et saura quoi faire pour y remédier.

     

    -Je l’espère, Mlle Pony.

     

    -Mais débrouillarde comme elle est, je suis certaine qu'elle y arrivera.

     

     

     

    Le processus que lui avaient enseigné Mlle Pony et Sœur Maria pour réunir les deux royaumes était presque fini et Tom installa le grimoire au milieu du cercle qui était apparu.

    Mais une catastrophe survint : le livre devait être correctement installé mais il s'ouvrit laissant apparaître une partie de la prophétie.

    Tom paniqua. Que devait-il faire? Il se sentait dépité et avait peur du futur qui s'annonçait obscur.

    Mais à ce moment, Capucin se mit à étinceler de mille feux et se mit dans l'arbre à fées pour faire éclore de leur profonde léthargie les fées qui étaient endormies depuis fort longtemps. Grâce à cette ruse, elles furent sauvegardées de la mort, elle s’étaient endormis pendant plusieurs siècles attendant le retour de leur sauveur, Tom le simple fils adoptif de M. Steeve.

     

    Sarah en se coiffant les cheveux ressentit un fort frisson qui lui fit penser qu'une grande menace allait venir à elle, et qu'elle se devait de réagir au plus vite si elle ne voulait pas tout perdre. Voir ses deux royaumes réunis lui était une idée insupportable.

     

     

     

    Candy essaya de calmer Flanny, de lui dire qu'elle ne serait pas une menace pour elle et Terry, qu’elle allait repartir loin d'elle pour son bonheur, mais Candy ne comprit pas que les trois neveux du prince étaient aussi amoureux d’elle, c’était un amour un peu enfantin, mais qui laisserait dans le cœur ce sentiment d’un doux bonheur simple et paisible pour toujours.

     

     

    Annie et Patty s'inquiétèrent du retard de leurs amoureux Alistair et Archi, elles se mirent à leur recherche.

     

    Mais Archibald ne supportait plus le regard que posait Terry sur sa Candy, Albert étant parti discuter avec Vincent Brown et Georges sur l'avenir de Lakewood.

     

    -Hé toi! Tu sais qui tu regardes de cette manière si indécente?

     

    -C'est toi qui est indécent, en désirant secrètement la femme de ton oncle, toi le dandy tu n'es pas mieux que moi!

     

    -Répète ce que tu viens de dire!

     

    Alistair essayait de calmer les esprits en se cachant dans un coin à l’abri, il ne voulait pas recevoir par erreur un coup de poing.

     

    -T'es pas capable le dandy d’avouer tes sentiments pour Candy, tu préféres t'en prendre à un autre homme qui ose la regarder avec désir.

     

    Candy stupéfaite se demanda ce qui se passait.

     

    -Archibald prit son courage à deux mains et commença son long discours.

     

     

     

    Mlle Pony et Sœur Maria récitèrent leur incantation.

     

    -Que l'esprit des âmes perdues de Lakewood retrouvent le souvenir de leur ancienne vie!

     

     

     

    Sur le chemin qui devait mener à leurs retrouvailles avec leur amoureux respectif, Annie soudainement eut un violent mal de crâne : elle revoyait son ancienne vie lui défiler sous les yeux.

     

    « Candy prend soin de Annie. »

     

    « Oui, Mlle Pony et Sœur Maria. »

     

    Elle répéta sans cesse,

     

    -CANDY!

     

    Patty lui demanda qui était cette Candy.

     

    -D'une certaine manière, ma sœur de cœur.

     

    Mais je t'expliquerai plus tard, il faut retrouver Archi et Alistair au plus vite!

     

     

     

    Archi regarda avec amour Candy. Ses yeux étaient étincelants.

     

    -Candy je veux te dire que depuis la première fois que je t'ai vu j’ai...

     

    Mais surgit alors Annie qui cria,

     

    -NOON! Tu as encore réussi à me voler encore, comme tu l'as fait pour nos deux mères à la maison il n'y avait que pour toi! Pourquoi Annie, tu ne prendrais pas exemple sur Candy elle est tellement gentille et parfaite... Et comme pour mes premiers parents adoptifs, c’était toi qu'ils ont voulu en premier j'étais que leur roue de secours. Mais Candy, arrête d’être parfaite je te laisserai pas sans rien faire!

     

    C’est ainsi qu’Annie partit en pleurs.

     

    Candy, surprise de ces retrouvailles, fut attristée de découvrir la part de jalousie qu'avait Annie à son encontre.

     

    -Mais Annie, c'est faux pourquoi me rejettes-tu? Elles t'aiment autant que moi Mlle Pony et Sœur Maria!

     

    Candy prit la main d’Archi qui lui s'était arrêté dans son élan; il allait avouer ses sentiments pour Candy.

     

    Terry regarda la scène au loin,

     

    -Décidément, Taches de son, tu attires les garçons comme le miel les abeilles!

     

    -Archi vient m'aider à retrouver Annie.

     

    Archibald ne pouvait rien refuser à Candy et accepta de retrouver Annie.

     

    Patty s'interrogea mais Annie m'a menti et Alistair lui expliqua,

     

    -Patty ma chère, il existe un autre monde qui s’appelle Lakewood, c’est là d'où nous venons moi, mon frère Archibald, Anthony mon cousin et Albert notre oncle le futur roi et Candy était sa future femme.

     

    Il lui expliqua que la cérémonie ne pouvait se concrétiser que par l'union d’Albert et Candy et la suite des événements qui les avaient emmenés à se rencontrer.

     

    -Merci Alistair pour ton honnêteté, viens, il faut aider Candy à retrouver Annie.

     

    -Candy, attends moi! S'écria Patty. Je veux t’aider à retrouver Annie.

     

    -Merci, Patty.

     

    Candy lui prit la main et compris qu'elle allait devenir vite de grandes amies.

     

     

     

    Mlle Pony et Sœur Maria sentirent que leurs incantations avaient fonctionné, elles pouvaient entendre les esprits des âmes de Lakewood qui s'étaient perdus dans l'autre monde New World.

     

     

     

    Candy demanda à Terry de l'aider à retrouver Annie. Celui-ci préféra la laisser partir avec les frères Corneille et Patty. Il voulut rester seul.

     

    Candy retrouva Annie dans le parc et lui dit,

     

    -Si tu tiens tant à Archibald, je te promets que je ne serai plus un obstacle à votre amour.

     

    -Mais, Candy...

     

    -Il n'y a pas de mais. J'ai promis depuis toujours de veiller sur toi, et ton bonheur m’importe plus qu'autre chose.

     

    Candy prit la main d’Annie.

     

    -Mais Archibald a découvert que j’étais une orpheline, j’en ai tellement honte, répondit Annie en pleurs.

     

    -Tu te trompes, Archi possède un bon cœur, il se fout royalement de ton rang social, il acceptera comme moi qu'on est toutes les deux des orphelines.

     

    Candy prit la main d'Archibald qui se trouvait derrière elle.

     

    -Archi promet de prendre soin d’Annie, de la rassurer quand elle a peur. Je sais que tu y arriveras très bien.

     

    -Mais Candy, je t'ai...

     

    Annie se précipita dans les bras de son dandy.

     

    -Archibald je suis heureuse de t'avoir à mes côtés, je t'aime moi plus que tout au monde!

     

     

    Richard seul dans sa chambre repensait à la révélation de sa future ex-femme.

     

    « Je suis comme mon fils Terry, j’ai reproduit inévitablement les mêmes erreurs que mes ancêtres sommes-nous maudits! »

     

    Il n'allait pas être au bout de ses surprises, il avait lui aussi fait appel aux services du talentueux Charlie Sanders pour trouver des infos sur le clan adverse.

    Pour Charlie c’était un salaire double  pour ses enquêtes . Il allait pigeonner les deux clans, sans qu’on ne le sache.

    En peu de temps, Charlie trouva une information capitale pour la suite de l'histoire.

     

     

     

    Sarah se prépara à mener sa dernière bataille. Les deux mondes allaient bientôt pouvoir être réunis, elle avait revêtu sa tenue de guerrière pour ces combats. Ses enfants Neil et Eliza l'aperçurent au loin et tremblèrent de peur à la vue de leur mère ainsi vêtue.

     

    -Eliza, tu crois que mère nous transformera en cochon si on n’obéit pas à ses ordres, moi j'ai peur de devoir faire la guerre!

     

    -Tais-toi, Neil et suivons mère!

     

    Heureusement leur mère Sarah n'entendit pas les pensées de son cher fils Neil . Elle alla à la grotte interdite et ouvrit la porte qui lui permettait d'accéder à l'autre monde et avec stupeur découvrit que la magie avait sa place dans l'autre monde. Par chance pour elle, les habitants de ce monde ne pouvaient pas encore apercevoir la magie qui habitait leur royaume, il y avait un dernier rempart qui faisait qu'ils ne la voyaient pas.

     

    Sarah devait l'utiliser pour son intérêt et rétablir le passage qui empêcherait toute réunification des deux mondes.

    Elle s’écria dans une voix qui ferait glacer d'effroi n'importe qu'elle humain sur terre,

     

    -Jamais au grand jamais Lakewood et New World vous ne serez réunis!

     

    Et Sarah ouvrit la porte et mit un pied à New World.

     

    Eliza se questionna,

     

    -Qu'est-ce donc New world, Neil, tu sais ce que c'est donc ?

     

    -Non.

     

    -Je le savais! T'es trop stupide pour le savoir!

     

    -Mais toi aussi! Tu ne sais pas de quoi il s'agit, le mieux c'est d'entrer par cette porte où mère est entrée.

     

    -Oui tu as raison, Neil pour une fois.

     

    C’est ainsi que Sarah et ses enfants terribles entrèrent à New World.

     

     

     


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