• chapitre 14 Secrets

    Chapitre 14 : Secrets

     

     

    Terry, déçu de ne pouvoir se confronter à son père, partit fumer une cigarette. Il repensa à l'inconnue rencontrée avant.

     

    - Pourquoi n'as-tu pas été plus aimable? Mais qu'est-ce qui t'a pris de te moquer de ses taches de rousseur? Tu n'es plus un gamin!

     

    Le fait d'avoir taquiné Candy avait fait oublier à Terry sa rancœur et sa colère contre son père. Il avait tant aimé respirer son parfum délicat de rose et d’iris. Terry enviait un peu son époux.

     

    Candy se demandait où passer la nuit. Par chance, la société de navigation proposa d'offrir une nuit à l'hôtel.

     

     

    Archibald pestait toujours, en levant les bras vers le ciel,

     

    - Tu vois, mon frère, c'est un signe. On m'a envoyé en mission pour rétablir l'ordre et le bon goût et je te le dis, j'y manquerai pas, par devoir pour Lakewood et le dieu de la mode.

     

    - Tu es sûr qu'il existe un dieu de la mode ? Demanda Alistair tout en rajustant sa casquette, espérant passer inaperçu car son frère le dandy parlait un peu trop fort.

     

    - Je vais rééduquer ces gens et leur apprendre le savoir vivre! Hé, toi là-bas, viens ici!

     

    Archibald venait d'apostropher un jeune qui portait son pantalon avec sa ceinture sur les fesses.

     

    - Mais, brave jeune, ce n’est pas comme cela qu'on porte un pantalon! Archibald essaya de lui remettre son pantalon.

     

    - Monsieur je ne suis pas de ceux-là, moi! T'es qui toi, espèce de psychopathe?

     

    Le jeune homme parlait correctement et Archibald s'avança et monta sur le toit d'une voiture.

     

    - Je suis ici pour vous apprendre l'élégance à ma façon!

     

    Inquiet, Alistair regardait son frère, il eut peur quand une foule se ressembla et il lui chuchota,

     

    - Archie viens, je t'avais demandé d'être plus discret, et de ne pas te donner en spectacle.

     

     

     

     

    Annie et Patty dans leur café  favoris étudiaient un problème, comment rencontrer leur grand amour dans un monde où l'amour ne triomphait pas.

     

    Elles pensaient en dernier recours s'inscrire dans une agence matrimoniale.

     

     

     

    Des jeunes commençaient à jeter des canettes sur Archibald.

     

    - À mort, le travelo!

     

    - Non, je suis prince de Lakewood.

     

    - C'est quoi, Lakewood? Demanda un jeune.

     

    - Ignorant! C'est un monde merveilleux où tout le monde a du travail.

     

    - J'aimerais bien y aller, moi.

     

    - Tais-toi, Rick.

     

    Et Archibald donna son cours sur l'économie, la mode et les manières de se présenter pour trouver du travail.

     

    - Je vous dis que l'élégance est importante!

     

    La foule semblait s'être apaisée.

     

    - Rick, demain je te fais ton CV.

     

    Alistair était médusé de voir comment son frère avait réussi à se sortir de cette périlleuse situation. Il le voyait déjà pendu au bout d'une corde, mais son talent de diplomate lui avait évité le pire.

     

     

     

     

     

    Flanny qui avait passé la nuit à s'occuper de son patient, fut surprise de le voir se réveiller si tôt, il lui demanda,

     

    - Où je suis ? Qui suis-je ? Je ne me souviens de rien!

     

    - Calmez-vous jeune homme, c’est pas bon pour vous, vous êtes à l'hôpital, souvenez-vous, vous avez eu un accident de voiture!

     

    - Mais qui êtes-vous ? Troublé par le regard triste et dur de Flanny, il pensa qu'il n'avait jamais vu de sa vie un regard si triste. Pourquoi es-tu si triste, jolie inconnue ?

     

    -Je suis désolée. C’est de ma faute et je tiens à vous dire que je prendrai en charge la totalité de vos frais hospitaliers, étant de mon devoir de le faire, dit-elle en rajustant ses lunettes qui lui donnaient un air pincé.

     

    - Mais vous m'avez secouru!

     

    - C'est normal, c'est mon métier. Reposez-vous. Je viendrai dans l'après-midi prendre des nouvelles sur votre état de santé.

     

    Avant de partir, Flanny lui dit,

     

    - Les infirmières vous ont donné un nom pour éviter celui de John Doe, qu’on donne aux gens dans votre situation mais j'aime pas appeler ainsi mes patetient . Que diriez vous si je vous donner un nom pour le momment j'aimez-vous Albert William ?

     

    Albert réfléchit, tout tournait autour de lui.

     

    -Si cela vous convient, je n'y vois pas d'objection.

     

     

     

    Albert, perdu loin de sa future épouse Candy avait aussi perdu la mémoire.

     

    Candy se réveilla perdue dans un monde qui lui semblait hostile.

     

    Flanny reçut un appel d'urgence de sa gardienne d’immeuble. Elle devait trouver une solution pour garder Oliver et elle essaya d'appeler Terry mais il ne répondait pas sur son portable. Elle eut l'idée d'appeler Eléonore sa nouvelle amie qui accepta de garder le petit garçon.

     

    Terry avait débranché son téléphone portable pour dormir tranquillement. Il faisait un drôle de rêve... Il se voyait courir à l'âge de cinq ans vers sa mère. Un dragon de feu et de glace sortit du fond de la terre pour détruire le monde où il vivait et il se réveilla en sueur.

     

    Anthony se demandait dans quel monde il pouvait être. Il avait trouvé du travail dans la roseraie du domaine d'un riche noble anglais.

     

     

     

    chapitre 14

     

    Le professeur Léonard informa Flanny.

     

    - Dès que son état le permet, on mettra le nouveau patient que vous avez prénommé Albert William dans l'aile ouest de notre hôpital.

     

    - Pourquoi donc, c'est inhumain!?

     

    - Il n’a pas les moyens de payer, et même vous ne pouvez payer les soins pour lui. Cela pourrait ternir l’image de notre hôpital et votre carrière si prometteuse.

     

    - Mais...

     

    - Il n'y a pas de mais. Vous n'êtes pas seule, pensez à votre fils. L’hôpital subit des coupes budgétaires et vous pouvez bien être la prochaine à partir, malgré vos qualités indéniables.

     

    - Pourquoi donc ?

     

    - Les patients se plaignent de votre manque de chaleur humaine. Ils vous surnomment le serpent sans cœur et Monsieur Cardiff le plus gros donateur s'en est plaint, soyez plus aimable à l’avenir.

     

    Flanny fut plus blessée qu'il ne le paraissait. Elle partit rapidement s'enfermer dans une pièce seule soit disant à l’abri des regards dans l'aile ouest pour pleurer. Se croyant seule, elle sursauta quand elle entendit une voix qui lui dit,

     

    - Vous étiez plus jolie quand vous souriez que quand vous pleurez.

     

    - Mais qui est là?

     

    Elle reconnut l'homme qu'elle venait de renverser.

     

    - Vous, mais que faites-vous ici ?

     

    - Ce sont les docteurs qui m'ont déplacé ici.

     

    - C'est inadmissible.

     

    Albert regardait Flanny et il lui trouvait un certain charme.

     

     

    Terry écoutait ses messages et rappela Flanny qui répondit,

     

    - Oui Terry  je t'aime

     

    Ce qui déçut un peu Albert qui éprouva une certaine jalousie envers ce Terry. Il ne comprit pas pourquoi. Il sentait qu'un danger allait venir et lui prendre un être cher.

     

     

     

    Eléonore était ravie d'avoir Oliver chez elle, il lui faisait un peu penser à Terry enfant. Sa fille s'amusait comme une folle avec.

     

    Elle avait repensé comment elle avait rencontré celui qui l'avait changée, il y cinq ans. Un soir où elle voulait se jeter du pont. Elle rencontra ce bel inconnu brun avec une moustache élégante. Il l'empêcha de sauter du pont. Ils étaient devenus très amis par la suite et des rumeurs couraient comme quoi il serait son amant et qu'elle aurait eu un enfant de lui.

     

     

     

    Comme à chaque matin, Richard étudiait le cours de la bourse et lisait aussi les rubriques mondaines pour connaître les frasques de ses enfants. Il avait ordonné à ses domestiques de retirer tous les articles parlant d'Eléonore Baker. La voir au bras d'autres le faisait souffrir plus qu'il ne voulait l'admettre depuis qu'il l'avait vue toute souriante à la Première londonienne au bras de son principal adversaire en affaires, Monsieur De Villiers.

     

     

    Millicent cherchait toujours un moyen pour détruire son époux. Elle complotait avec son fidèle ami, le Lord Carrington, un ennemi juré du clan des Granchester, et avait dans ses mains des preuves compromettantes contre Richard. La duchesse était prête à tout pour lui nuire après avoir apporté les lettres de sa mère à Terry.

     

     

    Flanny ne se doutait à aucun moment qu'allait réapparaître dans sa vie un homme qu'elle pensait ne plus jamais revoir, le père biologique d’Oliver et allait apprendre des secrets qu'il aurait mieux valu qui soient tus à jamais.

     

    Flanny reçut un appel d'Eléonore lui demandant si elle pouvait garder sa fille Sarah et elle accepta. Elle quitta son travail laissant seul Albert dans une chambre lugubre.

     

    Elle voulait l'amener ailleurs, mais son état nécessitait beaucoup de soins, elle essaya de trouver une solution convenable pour lui. Elle se sentait le devoir de l'aider, c'était un peu de sa faute s'il était dans cet état.

     

    Terry partit au parc faire une balade à cheval dans sa plus belle tenue, une veste rouge, un pantalon blanc et botte haute. Il se reposa en haut d'un arbre admirant la vue de cette ville.

     

    Il aurait tant aimé pouvoir jouer la comédie avec sa mère sur scène, mais son père encore une fois lui avait imposé son choix et par devoir il dut sacrifier son rêve.

     

     

    chapitre 14  Secrets

    Sarah à Lakewood cherchait un moyen pour savoir où se trouvait Albert. Elle entendit une voix lui chuchoter

     

    - Il est dans l'autre monde. Regarde à travers cette boule de cristal et une petite boule de lumière entra dedans et Sarah put voir ce qui se passait dans l'autre monde.

     

    Et la voix continua de dire,

     

    - Pense très fort à la personne que tu veux voir.

     

    Sarah au lieu de penser à son frère pensa à Georges et put enfin le revoir après tant d'années séparés.

     

    Elle était ravie, il avait l'air triste, seul à boire.

     

    Eliza et Neil arrivèrent pour l'informer que la grande tante était dans un état de colère car elle devait revoir Lord McGregor qui tenait à la voir sur-le-champ.

     

    - Mais, mère, que faites-vous? Ce n'est pas Georges, l'orphelin qu'a recueilli grand-père?

     

    - Oui, Eliza. Il se trouve dans l'autre monde.

     

    Sarah pensa alors à Albert et elle le vit seul dans un lit d'hôpital. Sarah jubilait à sa vue. Neil demanda,

     

    - Mais où est Candy ?

     

    - Tu veux dire cette fille d'écurie?

     

    - Neil, Eliza, je dois aller voir la grande tante. Pensez très fort aux personnes que vous désirez voir. Elles apparaîtront et tâchez de savoir où se trouve cette maudite orpheline!

     

    Sarah essayait de trouver un moyen pour entrer dans l'autre monde tout en écoutant les jérémiades de la grand-tante. Elle connaissait son existence depuis qu'une voix qui semblait vouloir l'aider lui avait dit.

     

     

    Albert sans argent devait quitter l'hôpital dans peu de temps. Nathalie qui s'était inscrite à une école d'art lui proposa de devenir modèle.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :